Il adhéra au Parti du Peuple au cours de la deuxième guerre mondiale puis à l'Organisation Spécial (O.S) et supervisa l'organisation de cellules militaires dans le Nord Constantinois. C'est à parti de là qu'il était recherché par les autorités coloniales et est condamné par contumace en 1951 dans le procès des membres de l'OS. Lakhdar Bentobal est devenu membre du Conseil national de la Révolution (CNRA) issu du congrès de la Soummam en août 1956 puis du Comité de coordination et d'exécution (CCE). En septembre 1956, il est responsable de la wilaya II, succédant à Zighoud-Youcef, tombé au champ d'honneur, puis accède au grade de colonel. En avril 1957, Bentobal rejoint Tunis en compagnie de Krim Belkacem et Benyoucef Benkhedda et en août de la même année, il fait partie du deuxième Comité de coordination et d'exécution (CCE). En avril 1958, il est chargé du département de l'intérieur et membre du 3e CCE au Caire. Il est ensuite nommé ministre de l'Intérieur dans le 1er Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) le 19 septembre 1958 au Caire (Egypte) avant d'être reconduit le 18 janvier 1960 à Tripoli (Libye). Lakhdar Bentobal était membre de la délégation du GPRA aux négociations de «Rousses», près de la frontière suisse du 11 au 19 février 1962 et à Evian en mars 1962. Après l'indépendance il devient président-directeur général de la Société nationale de sidérurgie (SNS) et président du conseil d'administration de L'Union arabe du fer et de l'acier (UAFA), organisme inter-arabe basé à Alger à partir du 15 janvier 1972. N.-N.-K. Ahmed Ouyahia présente ses condoléances à la famille du moudjahid Lakhdar Bentobal Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a adressé un message de condoléances à la famille du moudjahid Lakhdar Bentobal, décédé samedi à l'âge 87 ans, dans lequel il a souligné que l'Algérie venait de perdre un de ses grands hommes dont le nom restera lié à toutes les principales étapes de la glorieuse Révolution. «C'est avec une profonde affliction que j'ai appris la douloureuse nouvelle du décès du moudjahid et vaillant nationaliste Lakhdar Bentobal, que Dieu lui accorde Sa sainte miséricorde, après un honorable parcours riche en hauts faits et en actes heroiques», a écrit M. Ouyahia dans son message. «En cette douloureuse épreuve je ne puis que vous adresser en mon nom personnel et en celui du gouvernement et à travers vous, à tous ses amis et à la famille révolutionnaire, mes condoléances les plus attristées priant Dieu Tout Puissant d'accorder au défunt sa sainte miséricorde et de l'accueillir en son vaste paradis et de vous prêter réconfor», a ajouté le Premier ministre. M. Ouyahia a affirmé que «l'Algérie vient de perdre un de ses grands hommes dont le nom restera lié à toutes les principales étapes de la glorieuse Révolution de novembre aussi bien avant qu'après son déclenchement et jusqu'au recouvrement de l'indépendance du pays et de la souveraineté nationale.