, Au moins 41 personnes ont trouvé la mort et des centaines d'autres ont été blessées, hier, dans une série d'attentats à la voiture piégée, perpétrés contre des postes de police dans plusieurs villes irakiennes, a-t-on annoncé de sources policières et hospitalières. Les deux attentats les plus meurtriers ont eu lieu dans le nord de Baghdad et à Kout à 160 km, au sud-est de la capitale irakienne. A Baghdad, 15 personnes ont été tuées et 58 autres blessées, lorsqu'une voiture piégée a explosé près d'un poste de police, a indiqué le ministère de l'Intérieur, dans un nouveau bilan. De son côté, un responsable de la Cité médicale a confirmé avoir reçu à l'hôpital les corps de deux femmes, deux enfants et deux policiers, et avoir admis 44 blessés, dont 27 policiers. Plusieurs immeubles d'habitation autour de ce poste de police avaient été également fortement endommagés, selon les autorités. Par ailleurs, dans la ville de Kout, 15 personnes, dont dix policiers, ont été tuées et 45 autres blessées, dont 33 agents, dans l'explosion d'un véhicule près d'un bureau délivrant passeports et cartes d'identité, ont affirmé le responsable policier Ali Hussein et un responsable de l'hôpital de la ville. Situation sécuritaire chaotique pour les Irakiens coïncidant avec le retrait des troupes américaines du pays et la crise politique traduite par la non installation encore du gouvernement irakien. Washington a à ce propos et via Joe Biden exprimé ses vives préoccupations. Si les Etats-Unis ont entamé le retrait de ses soldats de l'Irak, opération de grande envergure selon des experts, depuis la deuxième guerre mondiale, près de 50 000 soldats resteront après le 2 septembre prochain. A ce propos, l'administration américaine a annoncé pour sa part que le président Obama tiendra son discours sur l'Irak à la fin du mois en cours. Un discours qui portera sur la fin de la mission américaine de combat en Irak sans atteindre les objectifs fixés au départ en 2003. Ces derniers qui se sont avérés sans fondements, pas de trace sur les armes de destruction massive etc. le renversement de l'ex-président irakien et l'ébranlement du pays par l'intervention militaire américaine a permis aux Etats-Unis et ses alliés l'exclusivité dans le contrôle des voies et des richesses naturelles du pays, une place pas moindre sur fond de sa présence militaire en Afghanistan.