Voilà une année que le ministre de l'Agriculture avait instruit ses structures pour engager des réflexions et des études pour la conception et la réalisation d'un programme de renforcement des capacités humaines et d'assistance technique en vue d'accompagner les grands programmes de développement du renouveau agricole et du développement rural intégré. L'objectif est la maîtrise des techniques de production et d'amélioration des plans culturaux, et de permettre aux agriculteurs de se doter de toutes les techniques actuelles afin de les mettre à profit. L'essentiel est de mettre le pays à l'abri des pressions qui peuvent compromettre sa souveraineté. La réunion présidée par Rachid Benaïssa, ministre de l'Agriculture, hier à l'amphithéâtre de l'INRA à El-Harrach, avait pour objectif de faire le bilan de la première étape de réflexion sur ce programme. L'ex-directeur de la formation a été remplacé en cours de route pour incapacité d'engagement des études et des programmes spécifiques. Son remplaçant présentera un exposé dans lequel il fera part de la méthodologie, de la démarche, de la conception, des acteurs ciblés, du plan opérationnel 2010/2011, de la formation, de la vulgarisation et des perspectives. Revenant sur le PRCHAT, il soulignera l'importance et les enjeux qui en découlèrent lors de la conférence de Biskra et la consécration du secteur de l'agriculture et du développement rural en tant que secteurs stratégiques. Il rappellera que les objectifs assignés ne peuvent être atteints que lorsque l'encadrement des différentes institutions et celui du ministère seront porteurs d'idées et aguerris par l'acquisition du savoir et du savoir-faire. Il dira, entre autres, que si ces conditions sont réunies, la réussite est assurée pour réaliser des performances dans la production et la productivité. Le ministre de l'Agriculture ajoutera qu'aucun développement ne peut être considéré comme pérenne s'il n'est pas moderne, car la culture vivrière est dépassée. Les jeunes agriculteurs ont besoin de maîtriser les technologies et les techniques modernes pour mieux produire et gagner plus. Il demandera à l'assistance de réfléchir à deux nouvelles formules pour leur venir en aide et les accompagner dans leurs démarches. «Figurez-vous, dira-t-il, que beaucoup d'actions n'ont pas connu d'adhésion pour la simple raison qu'il n'y a pas eu de communication. Chacun dispose de l'information mais d'une manière isolée, d'où le cloisonnement qui engendre la défaite.» La recherche scientifique n'est pas restée en marge. Elle bénéficie aussi d'un intérêt certain par l'engagement des structures dépendant du ministère de l'Agriculture et celui du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique autour de thématiques environnementales et de production agricole.