, Une jeune fille, B. F., 32 ans, est décédée, le 10 septembre, au niveau du chef-lieu de la wilaya de Mascara, des suites d'une intoxication alimentaire. L'affaire de la jeune fille qui a été prise de vomissements et de diarrhée aiguë suite à la consommation d'un produit impropre à la consommation n'a pas encore été identifié. Les responsables du laboratoire concernés par les analyses n'ont pas jugé utile de révéler les causes exactes de cette mort mystérieuse. La malheureuse a été examinée par un médecin qui n'a pas jugé de la mettre en observation. Cinq autres membres de la famille de la défunte, seront, quant à eux, gardés sous surveillance médicale au niveau des deux centres hospitaliers du chef-lieu de la wilaya. Les proches de la victime, qui se sont constitués partie civile, déposeront deux plaintes distinctes pour non-assistance à personne en danger, la première au niveau de la 7e Sûreté urbaine et la seconde au niveau du procureur général près le tribunal de Mascara. Après avoir été auditionné par les services de sécurité, le médecin de garde exerçant à l'hôpital Meslem-Tayeb de Mascara a été destinataire d'une lettre de suspension de sa tutelle en attendant sa comparution devant le conseil de discipline de la wilaya. Une affaire que suivra la Direction de la santé et de la population pour les motifs de négligence professionnelle et le refus d'admission d'une malade intoxiquée. Une motion qui s'apparente étrangement à une «non-assistance à personne en danger de mort», un délit sévèrement puni par la loi. Dans le même contexte, un autre médecin de garde, présent ce même jour, et le premier responsable de cette infrastructure hospitalière ont été entendus par les services de sécurité, pour déterminer les causes exactes de cette grave négligence. Enfin, des rumeurs font état du mauvais accueil suivi d'un mauvais traitement au niveau de certains centres hospitaliers de la wilaya, dont sont victimes les malades démunies qui ne savent pas à quel saint à qui se vouer. De telles pratiques, qui s'apparentent à une discrimination raciale, sont reprouvées par le code pénal algérien. Des exemples à ne pas en finir.