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Le chômage, épine dans le pied de l'Europe
Economie
Publié dans La Nouvelle République le 23 - 09 - 2010

Le chômage est la plaie de l'Europe. Au cours du demi-siècle dernier, l'économie européenne a engrangé les succès : augmentation du niveau de vie, amélioration des conditions de travail, hausse de la productivité et renforcement de l'offre de loisirs. Comparée aux autres économies, elle est globalement compétitive. Elle compte dans ses rangs un pays qui était jusqu'à l'année dernière le premier exportateur mondial de produits manufacturés, l'Allemagne – désormais en deuxième position derrière la Chine.
La France, en plus d'être la première destination touristique au monde, affiche la meilleure productivité horaire de la planète. L'Italie se distingue par l'excellence de ses entreprises artisanales, la Scandinavie par ses compétences en matière de télécommunications, et ainsi de suite. Autrement dit, l'Europe n'est pas mauvaise au jeu de la compétitivité. Elle n'est simplement pas très douée pour créer de l'emploi.
Le taux de chômage y est élevé par rapport au reste du monde développé : dans la zone euro, il s'établit en moyenne à 10%, ce qui est plus qu'au Royaume-Uni, au Canada, en Australie, au Japon, et même aux Etats-Unis. Qui plus est, il perdure. Entre 1995 et 2005, par exemple, le taux de chômage moyen en France s'élevait à 10,6%. En outre, le taux d'emploi (c'est-à-dire la proportion de personnes en âge de travailler qui travaillent) y a été relativement faible, à l'exception, principalement, de la Scandinavie. L'un des objectifs de l'Agenda de Lisbonne, le programme lancé en 2000 pour améliorer l'efficacité de l'Union européenne, était d'augmenter ce taux d'emploi. Les résultats, même avant la récession, ont été décevants.
Certes, l'économie européenne a fait baisser le niveau de chômage pendant les années de conjoncture favorable, mais les progrès réalisés ont été inégaux. Pis, beaucoup des nouveaux emplois créés étaient temporaires, donnant ainsi naissance à un marché du travail à deux vitesses : les travailleurs d'un certain âge étaient des «travailleurs intégrés», bénéficiant de droits inamovibles et de prestations de retraite très avantageuses, tandis que les jeunes étaient des «travailleurs exclus», nombre d'entre eux étant dans l'impossibilité de trouver des postes à durée indéterminée et contraints, de ce fait, de jongler entre plusieurs contrats temporaires ou à temps partiel. Si certains pays ont su utiliser leurs travailleurs à temps partiel de manière efficace – les Pays-Bas ont été habiles de ce point de vue –, de nombreux jeunes ont été exclus de l'emploi à temps plein dans d'autres.
Comment a-t-on pu en arriver là ? Il existe une explication, brève et brutale, quoique incomplète. Bien intentionné et conçu pour protéger les droits des travailleurs en activité, le droit du travail a sapé l'envie et la capacité des employeurs à créer de nouveaux postes. Ainsi, des pays offrant une protection moindre à leurs travailleurs – à cet égard, le Royaume-Uni est un bon exemple – ont été de meilleurs générateurs d'emploi (sur les trois derniers mois, le Royaume-Uni a créé 300 000 emplois – malgré la hausse du nombre d'allocataires des indemnités de chômage ; l'Union européenne n'en a créé aucun).
Mais ce n'est là qu'une partie de la réponse. De manière plus générale, le problème tient également au fait que, dans un monde de plus en plus globalisé, les emplois peuvent être délocalisés en Inde ou en Chine. Les travailleurs très qualifiés sont toujours très demandés et certains emplois moins qualifiés doivent rester sur place. Mais, entre les deux, c'est tout un éventail d'emplois qui disparaît. Il a toujours été difficile de faire correspondre les compétences et les offres d'emplois. Certains pays européens ont eu plus de mal que d'autres.


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