Moussa Benhamadi, ministre de la Poste et Technologies de l'information et de la communication, a rappelé, hier, à Tizi Ouzou, la nécessité d'aller vers un maillage total de la wilaya en fibre optique, à même de permettre à de larges pans de la population l'accès à Internet. «Chaque localité doit disposer d'au moins un équipement pour 50 abonnés à ce moyen de communication, l'Adsl», a-t-il dit en marge de la visite de travail et d'inspection qu'il a effectuée dans la wilaya de Tizi Ouzou. S'exprimant au sujet du personnel recruté dans le cadre des différents dispositifs de l'aide à l'emploi, les universitaires notamment, l'hôte de la ville des Genêts a déploré que cette catégorie d'employés d'Algérie Poste ou d'Algérie Télécom ne soit pas régularisée à l'expiration de leurs contrats de travail. «Tous les personnels ayant bénéficié d'un contrat de travail en tant qu'universitaire doivent être intégrés», a-t-il indiqué comme pour justifier le déficit «criant» qu'accuse la wilaya en termes d'effectifs. Abordant l'épineux et récurent problème de liquidités au niveau des bureaux et agences postales, le ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication a estimé qu'avec «la densification des guichets de paiement, la mise en place d'un nouveau système qui privilégie la dématérialisation des opérations ainsi que la mise en place d'autres moyens de paiements tels les TPE (traitements des paiements en électronique), ce problème ne posera plus». M. Benhamadi a également relevé que le manque de liquidités est dû aussi au fait que la banque centrale soit, par moments, à court de liquidités, due au fait que l'argent retiré n' y est pas déposé dans sa totalité. Enfin, s'agissant des 16 agences postales fermées dans la wilaya de Tizi Ouzou, pour des considérations, selon les explications du premier responsable du secteur à l'échelle de la wilaya, sécuritaires et d'exiguïté des lieux, le wali a rappelé qu'il n'a jamais été question de procéder à la fermeture d'une quelconque agence postale pour les raisons avancées. «L'administration a émis des réserves au sujet notamment des conditions d'acheminement et de stockage des liquidités au niveau de certaines agences postales. Il n'a jamais été question de priver la population d'une prestation de service public», a-t-il précisé.