Les forces marocaines ont fait usage de la force contre des observateurs internationaux et des activistes sahraouis des droits de l'homme, à l'aéroport d'El-Ayoune, au Sahara Occidental sous occupation marocaine. De retour d'Alger où ils ont pris part à une conférence internationale sur «le droit des peuples à la résistance : cas du peuple sahraoui», des Sahraouis et des militants étrangers pour la cause sahraouie les, se sont fait matraquer par les forces d'occupation marocaine, du fait de la ferme position des Sahraouis et des activistes étrangers, dont des Espagnols, pour le respect et l'application du droit internationale relatif à l'autodétermination du peuple sahraoui, l'unique solution pour la décolonisation du Sahara Occidental. Le ministère sahraoui des Territoires occupés a indiqué que les éléments de la police marocaine ont torturé les observateurs internationaux, dont les Espagnols Carmelo Ramirez, conseiller municipal à Las Palmas de Gran canaria, Mme Maity, membre du Parti de la gauche unie de la région de Cantabrie, l'observateur international de l'Uruguay, José Morales et l'acteur Willy Toledo qui souffre d'une fracture au niveau de sa main droite et s'est vu confisquer son téléphone cellulaire alors qu'il tentait de prendre des photos. Le défenseur sahraoui des droits de l'homme, Mohamed Mayara, a été également battu par les forces d'occupation marocaines et souffre de blessures au visage alors que la militante Sultana Khaya a été elle aussi agressée. Un autre défenseur sahraoui et ancien prisonnier politique, El-Mami Amar Salem, a été arrêté par la police marocaine et interrogé tandis que le domicile du défenseur sahraoui des droits de l'homme Sidi Mohamed Daddach a été assiégé par des agents de la police marocaine, en raison du rassemblement d'un groupe d'observateurs internationaux et de citoyens sahraouis pour accueillir la délégation des militants sahraouis des droits de l'homme et des militants étrangers soutenant la cause sahraouie.