Le programme quinquennal 2010-2014, doté d'une enveloppe financière de 286 milliards de dollars, continue d'attiser l'appétit des hommes d'affaires étrangers. Après la venue des investisseurs italiens, espagnols, américains, allemands, français, etc., c'est au tour des Britanniques d'entamer une visite aujourd'hui et ce, jusqu'au 7 octobre courant. «L'Algérie est perçue comme un important marché d'avenir en raison de ses ressources humaines et ses importantes ressources en hydrocarbures», a indiqué Michel hodges, directeur du département Moyen-Orient et Afrique de la banque britannique HSBC (Hong Kong & Shanghai Banking Corporation), à la veille de la visite de la délégation économique britannique à Alger. Et de souligner que «considérant l'importance du marché algérien, HSBC a ouvert sa première agence à Alger en 2008 et compte ouvrir une seconde avant la fin de cette année», en se félicitant de l'existence du Conseil d'affaires algéro-britannique qui tend à promouvoir les relations entre les deux pays. Figurant parmi les pays les plus riches du continent africain, l'Algérie, selon ce banquier, est reconnue en tant que «terrain d'investissement probant» et qu'au vu des potentialités qui s'offrent au plan bilatéral, «les sociétés britanniques ont un rôle important à jouer sur le marché algérien». «Les conflits amers des années 90 sont loin derrière et aujourd'hui ce pays est stable et est sur la voie du développement», a affirmé le représentant de cette institution, ajoutant, par ailleurs, que par rapport au monde extérieur, «l'image de l'Algérie a été reformulée avec un succès tel qu'aujourd'hui, les ressources pétrolières et gazières de ce pays représentent une grande part dans les plans énergétiques européens». De plus, l'économie algérienne devrait connaître une croissance de 4% en 2011, sans oublier que le secteur hors hydrocarbures a enregistré une croissance de 9% en 2009, a-t-il ajouté. Mais le plus important pour ce banquier est que «l'Algérie est appelée à franchir d'autres étapes et connaître une croissance économique soutenue, et c'est cette perspective qui va inciter les compagnies britanniques à s'atteler à cette dynamique de croissance», explique M. Hodges rappelant la visite effectuée en 2006 en Grande-Bretagne par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika.