? Les renseignements militaires précisent que des dégâts considérables ont été perpétrés contre l'arsenal de missiles iraniens et que les Gardiens de la Révolution ont subi un traumatisme à la mesure des pertes qu'ils ont subies. Les experts militaires iraniens enquêtent sur la façon dont les «agresseurs» sont entrés dans la base la mieux gardée du pays et la méthode qui leur a permis de s'introduire en profondeur pour atteindre les lieux de stockage des missiles. Les funérailles militaires ont eu lieu le 14 octobre, mais il y des doutes sérieux sur le nombre réel de victimes qui serait plus élevé que le nombre indiqué. Dans un article du 15 octobre, Aviation Week avait trouvé une grande similitude entre le Shahab-3 iranien et le nouveau missile balistique BM-25 Musudan qui a défilé à la parade militaire nord-coréenne du 10 octobre devant l'héritier désigné de Kim Jung-il. Il est donc probable qu'une action a été engagée pour détruire les prototypes du nouveau modèle secret du missile Shahab-3 à combustible liquide issu des industries nord-coréennes. Les services de sécurité iraniens s'inquiètent de ces incidents répétitifs touchant la défense du pays, le dernier en date étant le virus Stuxnet. Ils considèrent que la présence d'éléments perturbateurs est suffisamment tangible pour que des mesures strictes soient prises dans tous les rouages de la défense nationale. Il semble bien que l'opposition iranienne, aidée par les services de renseignements occidentaux, ait consenti à réveiller ses cellules dormantes qui se font à présent plus agressives en utilisant des techniques de haute technologie. Un investissement humain à long terme avait été engagé et il porte à présent ses fruits. L'infiltration d'espions ou d'opposants qui désorganisent la marche du programme nucléaire et, plus préoccupant, le système de défense militaire conforte les Occidentaux dans leur volonté de temporiser avant d'engager une frappe militaire contre les installations nucléaires iraniennes. La passivité de Benjamin Netanyahou devant les menaces proférées par Ahmadinejad à la frontière nord d'Israël pourrait alors s'expliquer par les informations qu'il détenait déjà lorsque le leader iranien utilisait sa rhétorique belliqueuse devant les militants du Hezbollah.