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D'immenses richesses mais aussi un sous-développement chronique
Le continent africain
Publié dans La Nouvelle République le 31 - 10 - 2010

En effet, l'Afrique est économiquement le continent le plus pauvre du monde. Son produit intérieur brut est de 1 621 milliards de dollars, en 2008, soit seulement 2,62 % du PIB mondial, estimé la même année à 62 250 milliards de dollars. C'est l'équivalent de 55 % du PIB d'un pays comme la France, pourtant peuplée d'à peine 60 millions d'habitants pour une superficie de 551 000 km2. Le PIB africain par habitant est de 1 636 dollars alors que la moyenne mondiale hors de l'Afrique se situe à 10 460 dollars par habitant et la moyenne mondiale Afrique incluse à 9 170 dollars par habitant (soit sept fois plus).
Selon les taux de change officiels, le pays ayant le plus gros PIB du continent est l'Afrique du Sud avec 300,4 milliards de dollars et le pays ayant le plus gros PIB par habitant est la Guinée Equatoriale avec 31 848 dollars.
Le secteur des services représente la plus grande part du PIB avec 44,7 %, suivi de l'industrie (41,5 %) et de l'agriculture (13,8 %). Pourtant, en 2006, les secteurs industriel et agricole on enregistré la plus forte croissance avec respectivement 5,7 et 5 %.
Des disparités entre les Etats
Les gouvernements de nombreux pays africains – et cela est connu --sont défaillants, et souvent au bord de la faillite. L'annulation de dettes est régulièrement nécessaire. L'Afrique australe, en particulier l'Afrique du Sud, et les pays du Maghreb sont économiquement plus prospères que l'Afrique centrale et l'Afrique de l'Ouest.
En 2007, la Libye était le pays le plus développé d'Afrique si l'on se réfère au classement IDH (Indice de développement humain) établi par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). Le continent est très riche en ressources naturelles, mais les revenus issus de la commercialisation de ses ressources sont, souvent, détournés par les dirigeants et les responsables ainsi que ceux des pays occidentaux, et sont à l'origine de guerres civiles que connaît le continent de façon régulière.
Instabilité politique, dettes et inflation
Le cadre institutionnel (Etat de droit, marchés financiers…) nécessaire au développement économique est instable ou tout simplement inexistant dans plusieurs pays d'Afrique, notamment ceux de l'Afrique centrale.
Il y a à peine quatre ans, la croissance moyenne était de 5,8 % contre 5,2 % en 2005, la moyenne mondiale étant de 3,7% (2007). Derrière cette moyenne, se cachent des disparités importantes : les pays exportateurs d'hydrocarbures (Algérie, Nigeria, Libye, Gabon, Angola…) ont progressé plus vite que les autres, à la suite de la hausse des cours du pétrole. Mais, simultanément, d'autres ont régressé, et particulièrement le Zimbabwe, qui a connu une crise grave sur tous les plans. Les pays exportateurs de pétrole ont enregistré, ainsi, un excédent budgétaire de 5,3 % du PIB tandis que les pays importateurs affichent un déficit de 1,2 %, la moyenne continentale étant de +1,7 %.
L'inflation, quant à elle, avait atteint un taux de 7% en moyenne entre 2002 et 2007. En 2007, au moins 60 % des pays africains ont connu un taux d'inflation égal ou supérieur à 5 %.
La dette extérieure totale est d'environ 255 milliards de dollars. Toutefois, les accords d'allègement de la dette ont ramené cette dernière de 205,7 milliards en 1999 à 114,5 milliards. La dette privée a bondé, quant à elle, de 92,4 à 110,2 milliards.
Des ressources naturelles indéniables
L'Afrique a toujours été réputée de posséder un sous-sol extrêmement riche. Ce potentiel englobe une grande diversité de ressources naturelles, parmi lesquelles 30 % environ de tous les minerais de la Planète dont 40 % de l'or, 60 % du cobalt et 90 % du platine... Mais cela n'est que partiellement vrai car ses ressources sont concentrés dans quelques régions seulement (or et diamants en Afrique du Sud, cuivre en République démocratique du Congo et en Zambie). Le continent avait servi, néanmoins, de réserve de matières premières inépuisables à l'Occident durant de longues décennies. Après une flambée des prix des matières premières dans les années 1970 qui avaient suivi les indépendances africaines, la chute des cours à partir de 1982 ainsi que la nouvelle donne géopolitique ont lentement érodé les parts de marché de l'Afrique face aux exportations de l'Europe, du Canada, des Etats-Unis, du Japon, de l'Empire du Milieu, de la Russie…. Les effets en furent d'autant plus sensibles que les gouvernements avaient négligé de constituer des réserves pendant les périodes de hausses des prix et d'investir dans des infrastructures de transformations en produits finis ou semi-finis, d'où une perte sensible de compétitivité.
De riches potentialités énergétiques
Durant de longues années pré et post-indépendance, les pays européens dont la France, la Grande-Bretagne, l'Allemagne, l'Espagne, les Pays-Bas et l'Italie s'approvisionnaient de l'Afrique en hydrocarbures, afin de contourner la priorité dont bénéficiaient les Etats-Unis au Moyen-Orient. Après une baisse significative de la demande dans les années 1990, le continent africain attira de nouveau l'attention des pays industrialisés pour satisfaire leurs besoins croissants en pétrole et gaz.
En 2004, l'Afrique faisait état de 90 milliards de barils de réserves prouvées, dont 29,5 milliards en Libye et 11,3 milliards dans notre pays. La production avait augmenté de 40 % depuis les années 1990, pour atteindre 10,6 % de la production mondiale, Nigeria en tête avec 2 millions de barils par jour. Même les Etats-Unis importaient 14,5% de leur pétrole depuis les pays producteurs du continent africain. Mais il n y a pas seulement que les hydrocarbures dans cette immense continent ! D'autres sources d'énergie existent à l'image de l'électricité, essentiellement d'origine thermique (80,2 %), suivie par l'hydroélectricité (16,3 %) et le nucléaire (3,5 %). Par ailleurs, la biomasse constitue la plus grande partie de la consommation énergétique des ménages, principalement comme combustible de cuisine, pour la quasi-totalité des pays d'Afrique subsaharienne, alors que la capacité hydro-électrique totale du continent noir – avec l'existence de nombreux et puissants fleuves et barrages – atteint selon des estimations plus de 1 000 TWh/an.


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