Rien ne va plus dans notre football. On a beau caresser le rêve l'espace d'une participation à une Coupe du monde et on a beau aussi espérer la relance de cette discipline mais on est encore désappointé par ce qui se passe épisodiquement dans nos stades. Des épisodes dramatiques qui enfoncent encore le clou. Si la violence imputée aux supporters est à la limite acceptable, même si celle-ci est condamnable, mais à ce que des responsables de clubs se comportent de la sorte, le pas est franchi. A lire certaines informations dans la presse, on comprend pourquoi cette discipline est restée à la traîne et qu'elle n'arrive plus à décoller ni à connaître son lustre d'antan. A tout seigneur tout honneur, le président d'un club aussi prestigieux que le MCO, et de surcroît sénateur, aurait giflé un policier en plein exercice de ses fonctions. Le président de l'AS Khroub, Mahmoud Hourabi, un club au passé prestigieux, s'est fait tabassé dans son bureau par un membre du comité qui lui demandait de lui remettre le registre de la SPA. Il n'a dû son salut qu'en prenant la tangente. Et dire qu'on passe notre temps à condamner les supporters alors que le comportement de la majorité des responsables de nos clubs est inadmissible, pour ne pas dire plus. Comment voulez-vous que dans un tel climat notre football retrouve sa verve ? Et qu'on vienne nous chanter un professionnalisme que nul ne voit sur le terrain. De tels actes sont généralement tus par la FAF à laquelle incombe la responsabilité de sévir et de se montrer impitoyable envers les auteurs de ces agissements d'un autre âge. Un comportement indigne de responsables prompts à commettre le pire pour présider nos clubs. Il est grand temps de mettre fin à cette horde de pseudo responsables qui empoisonnent notre football. Et qu'on ne vienne plus nous rabâcher cette histoire de violence dans les stades alors que les premiers concernés règlent leurs différends à coups de poings.