La chancelière allemande Angela Merkel a cherché, jeudi, à clarifier son point de vue sur le partage des risques entre investisseurs privés et secteur public dans les futures crises que pourrait subir la zone euro, expliquant que cela ne se produirait pas avant 2013. Plusieurs responsables politiques européens ont accusé Angela Merkel d'avoir provoqué la nervosité des marchés par ses propos sur les monnaies et sur les futurs plans anticrises. Jouant la carte de l'apaisement, le chef du gouvernement allemand a estimé jeudi que l'Europe montrait plus de solidarité qu'il y a un an. S'adressant aux investisseurs qui se sont débarrassés d'obligations irlandaises ou d'Etats périphériques de la zone euro après ses déclarations, Angela Merkel a assuré que les forces du marchés bénéficieraient de la création d'un mécanisme permanent de gestion de crise.