Quelle était grande la différence ? Ceux qui ont suivi le «Classico» lundi, ont vite fait de déchanter en découvrant un piètre derby. MCA – USM n'est pas Barcelone – Real Madrid, on l'a vite compris. Il n'y a aucune comparaison, cependant, les confrontations entre voisins algérois nous ont habituées à mieux. Mardi, la déception était grande. Durant les 90 minutes, nous n'avons pas pu voir une belle action ou combinaison. Le niveau était faible au point où beaucoup ont quitté le stade avant la fin de la partie pour mettre fin au calvaire qu'ils ont enduré. Même le juge de touche s'est mis de la partie pour annuler un but valable de Amroun pour une position de hors jeu que seul lui a vu. Inadmissible ! On pensait que le niveau de l'arbitrage serait meilleur et qu'il allait sauver la mise. Rien. Une erreur pareille condamne une équipe, le MCA en l'occurrence, d'une victoire certaine et donc de 3 précieux points. Qui va «rembourser» le Mouloudia ? Bichari, Rachedi ou la Ligue nationale de football ? Combien d'erreurs de ce genre ont-elles été commisses par des arbitres sans que le club pénalisé ne récupère son dû ? Sanctionner un arbitre en le mettant au placard n'est pas la solution puisque les fautes sont toujours là. Cela ne change rien, le club n'est jamais dédommagé et cela influe, incontestablement sur le reste du parcours. C'est donc toute la crédibilité du championnat algérien de ligue 1, professionnel de surcroît, qui est remis en cause. Avant de professionnaliser un championnat, il faut commencer par professionnaliser les mentalités. Dans un match de football, il doit y avoir un gagnant et un perdant. C'est cela le sport. Faire en sorte qu'un derby comme celui qui met aux prises le MCA à l'USMA se termine sur un score de parité pour qu'il n'y ait pas de grabuge entre les supporters, n'est pas la solution. Les fans savent apprécier et reconnaître la suprématie d'une grande équipe qui mérite de gagner. Ils savent êtres sportifs lorsqu'ils le veulent. Aux arbitres de l'être aussi…