Dans le commerce international, on désigne du terme «dumping» le fait qu'une entreprise exporte ses produits à un prix inférieur à celui qu'elle pratique sur le marché intérieur du pays où elle est implantée, ce qui peut constituer des cas de concurrence déloyale (une définition légèrement différente de l'acception habituelle du terme «dumping» au sens de «vente à perte»). L'ouverture de nouvelles enquêtes pour des soupçons de dumping a reculé de 29 % entre janvier et juin, période durant laquelle 19 pays membres de l'OMC ont lancé 69 enquêtes, contre 97 il y a un an, a indiqué l'organisation dans un communiqué. L'Inde est le pays qui a lancé le plus de nouvelles enquêtes concernant des soupçons de «dumping», avec 17 procédures ouvertes, devant l'Union européenne qui en a ouvert 8 et l'Argentine qui en a ouvert 5. Sans surprise, la Chine est le pays le plus visé par ces investigations, avec 23 enquêtes concernant ses exportations, particulièrement les produits de base du secteur métallurgique, le secteur chimique et le plastique. La mise en place de mesures antidumping a également reculé de 5 % sur la même période. Quatorze membres ont lancé 59 nouvelles mesures contre la vente à perte. Là encore, ce sont des produits chinois qui ont fait l'objet du plus grande quantité de mesures antidumping, même si leur nombre est en baisse de 17 %. La Chine a remporté, vendredi ,sa première victoire contre l'Union européenne à l'OMC, qui a condamné Bruxelles pour certaines taxes antidumping appliquées à des fixations en acier et en fer chinoises.