Faute de médecins généralistes, spécialistes et même de paramédicaux, les infrastructures sanitaires des localités de la wilaya de Guelma renvoient automatiquement les malades vers le seul hôpital de la wilaya, l'hôpital Docteur Okbi, situé sur la route de Aïn Larbi, qui assure tant bien que mal les urgences. Il suffit de faire un tour dans les services médico-chirurgicaux pour constater l'afflux important des patients. On y vient même pour des maux de tête et pour une simple injection, ce qui encombre davantage le service des urgences et met à rude épreuve le personnel médical. «Au niveau des autres structures sanitaires de la wilaya, les médecins transfèrent presque systématiquement les malades vers notre hôpital, croyant que nous sommes mieux pourvus qu'eux en moyens humains et matériels. Ils doivent, à mon avis, faire un tri au préalable et n'évacuer que les cas graves, nécessitant des soins spécialisés», dira un responsable au niveau duit hôpital. Le second établissement hospitalier, situé près de la gare, dans le faubourg n'échappe pas à cette situation et reste confronté à la même pression en raison des malades provenant de la région et même des communes limitrophes. Heureusement, l'ouverture d'une nouvelle polyclinique étatique à la cite Aïn Defla, sur les hauteurs de la ville, permis d'atténuer la forte demande sur des spécialités très sollicitées telles que la gynécologie et la chirurgie générale.