,Chassés d'un camp palestinien, une vingtaine de terroristes se seraient infiltrés en Grèce, en Allemagne et en France. On les surnomme les «reclus de Tamir». Une cinquantaine de djihadistes, confinés entre un barrage de l'armée libanaise et l'entrée du camp de réfugiés palestiniens d'Ein Héloué, situé en lisière de Saïda, à 30 km au sud de Beyrouth. Certains, comme Ahmad al-Doukhi, ont planifié des attentats contre la Force des Nations unies au Liban (Finul). D'autres sont responsables d'attaques contre l'armée libanaise. La majorité d'entre eux sont des réfugiés palestiniens ; les autres des activistes syriens, saoudiens, yéménites, et quelques Maghrébins venus profiter de l'impunité dont jouissent les camps palestiniens du Liban, où l'armée ne s'aventure pas. Issus pour la plupart du Fatah al-Islam, mouvement inspiré d'Al-Qaïda, ces terroristes ont trouvé refuge à Ein Héloué après leur éviction du camp de Nahr al-Barid par l'armée libanaise en 2007. Depuis, ils refusent tout dialogue avec les représentants palestiniens, qui contrôlent le camp avec les services de renseignements de l'armée.