Les usagers de ces transports sont révoltés et exaspérés et ne savent plus à quel saint se vouer, se contentant de réactions de mécontentement. En dépit de la vétusté des bus, s'ajoute la course entre les chauffeurs pour arriver à la prochaine station et accaparer le plus grand nombre de passagers, notamment les bus de la ligne numéro 2. Certes, la croissance de la population en plus de l'extension urbaine ont été des facteurs à l'origine de cette anarchie totale où les pouvoirs publics semblent totalement absents. Ces situations critiques sont vécues dans les stations de transport, à l'image de celle de la gare de Mebarki-Saïd et celle située à proximité de la direction des P et T, à la cite Agabi, où les règles ne sont plus respectées mettant ainsi une véritable pression sur les citoyens, provoquant malheureusement des scènes d'agressivité et de violence. Les usagers payent les frais de cette anarchie et c'est un véritable marathon qu'ils doivent effectuer pour rejoindre leur lieu de travail ou leurs domiciles Ce comportement inconscient, qui met la vie des usagers en danger, crée une grande anarchie se traduisant par le non-respect de la ligne continue, la surcharge avant de quitter la station. Cette situation provoque le ras-le bol des passagers. Ces derniers espèrent et aspirent à la prise de mesures adéquates par la Direction des transports pour mettre fin à cette anarchie. En raison de comportements irresponsables, la ville de Guelma s'est transformée depuis quelque temps en un véritable urinoir à ciel ouvert par manque de vespasiennes. Les citoyens qui viennent de loin sont contraints de se soulager dans n'importe quel endroit. Hormis deux vespasiennes situées au centre-ville et où l'hygiène fait totalement défaut, tous les trottoirs et coins de la ville se trouvent dans un état lamentable et dégagent des odeurs nauséabondes. A titre d'exemple, le passage du Trésor de la wilaya, situé à la rue Patrice-Lumumba, ainsi que le théâtre régional de Triki-Mahmoud, en plein centre ville de Guelma, et où les mauvaises odeurs dégagées de la petite ruelle en face de ledit théâtre obligent les mordus du théâtre à fuir cet édifice culturel. Durant la période des festivités théâtrales et musicales, ils sont obligés de squatter toute la placette du 8-Mai- 45, et jusqu'à cette ruelle qui est, elle aussi, un urinoir et un dépotoir à ciel ouvert. Cette situation désolante laisse indifférents les responsables (élus locaux) de l'APC du chef-lieu de wilaya. La vespasienne, située au niveau du square Seridi-Mostapha, a été transformée en un kiosque à tabac. A noter que celle-ci se trouve dans un endroit (en face de la Grande-Poste) très fréquenté par les Guelmois et même les visiteurs, notamment ceux qui affluent vers le ville en provenance des différentes wilayas de l'Algérie profonde pour visiter les sites romains et les stations thermales de Hammam Meskhoutine et de Hammam Oued Ali, le Théâtre romain, les dolmens de Roknia et la piscine romaine, etc. Ce qui est certain en tout cas, c'est que les transporteurs publics ne se soucient guère de la qualité des prestations qu'ils fournissent et ne fournissent aucun effort pour améliorer les choses. Ils font comme bon leur semble, et leur seul objectif est le gain. Ce comportement irresponsable et inacceptable à plus d'un titre est dû essentiellement à l'absence avérée des services de contrôle. Ne respectant pas les bandes d'arrêt aménagées à l'intérieur des stations, les transporteurs créent un climat anarchique, où c'est la ruée générale vers les bus. Une situation qui est le fruit du sous-développement mental. La responsabilité de toutes les parties concernées est engagée, il plus que jamais temps pour les pouvoirs publics d'intervenir et de mettre un terme à cette anarchie qui n'a que trop duré.