Même si la tête est ailleurs, on ne peut que parler football dans cet espace. Les autres disciplines étant occultées, le sport roi prend la part du lion. Ces disciplines ne rapportent pas gros d'où cette tendance de la presse à ne plus en parler pour se focaliser uniquement sur le football, source de richesse même s'il n'attire plus grand monde en Algérie. Joueurs et entraîneurs trouvent leur compte sans rien donner au retour alors que les athlètes des autres disciplines ne gagnent que des miettes. Je vous parle d'argent pour une raison bien précise. Vous ne l'avez certainement pas deviné mais il s'agit de Saâdane, l'ancien sélectionneur de l'équipe nationale. Il aurait exigé un salaire mensuel de 50 000 dollars pour entraîner l'équipe du Yémen. Normal diriez-vous puisque tous les entraîneurs du monde perçoivent des salaires faramineux mais le Yémen est-il devenu l'Eldorado de Saâdane puisqu'il y a déjà fait un séjour ? Et si ce même Saâdane qualifiait ce pays au prochain Mondial, quelle serait la prime qu'il toucherait ? L'on se rappelle tous de ce battage médiatique orchestré pour le misérable salaire qu'il touchait en Algérie. Il touchait 250 millions de centimes. C'est-à-dire presque 25 000 euros. Comparativement à ce qu'il aurait exigé au Yémen, c'est presque rien pour un entraîneur ayant participé trois fois au Mondial. Je suis même certain qu'un pays comme le Qatar lui aurait proposé un pont d'or s'il acceptait de driver son équipe nationale. Mais comme nul n'est prophète en son pays, le Cheikh a préféré prendre son bâton de pèlerinage pour partir gagner beaucoup plus d'argent loin de la pression qu'il a vécue en Algérie. Peut-être qu'un jour, il reviendra par la grande porte. Il ne résistera pas à l'appel du cœur même s'il est perdant dans l'affaire. Car en Algérie, il ne pourra jamais gagner ce qu'il gagne ailleurs. Même s'il qualifie encore une fois l'Algérie au Mondial.