104 enfants handicapés mentaux vivent entassés dans un ancien centre médico-scolaire, érigé pour la circonstance en centre psychopédagogique, pour une capacité d'accueil maximum de 45 places. Ce centre se trouve dans un état de dégradation très avancé. Pour pallier cette situation, un nouveau CPP, d'une capacité de 120 lits, a été réalisé et réceptionné le mois d'août de l'année écoulée. Le transfert vers cette nouvelle structure nécessite, dit-on, la promulgation d'un décret de création. S'agit-il de la création d'un nouvel établissement ou d'un simple transfert d'activité, si l'on sait que l'actuel CPP dispose de la personnalité morale et de l'autonomie financière et qu'il est géré par un directeur régulièrement nommé. Les parents des enfants malades et ceux accusant un retard scolaire du fait de cette situation interpellent les responsables concernés pour mettre un terme à cette bureaucratie et réfléchir, d'une part, à combler le déficit chronique enregistré en matière d'encadrement qualifié et, d'autre part, préparer des conditions favorables pour la prise en charge des handicapés mentaux des communes éloignées afin d'éviter une autre situation de pléthore.