Le portefeuille du foncier industriel sera renforcé par l'acquisition d'une nouvelle zone d'activités à Boutlélis. Cette zone est la deuxième après celle acquise par l'agence foncière à Béthioua, d'une superficie de 194 ha et qui sera réservée à la réalisation de projets d'envergure. «Les zones industrielles et d'activités sont saturées d'où la nécessité d'en créer de nouvelles», avait indiqué, la semaine dernière, le wali d'Oran sur les ondes de la radio «El-Bahia», dans le cadre d'une émission consacrée au programme de développement. Le premier responsable de l'exécutif avait ajouté qu'une fois les travaux d'aménagement achevés, les services concernés entameront l'opération d'étude des dossiers des investisseurs qui désirent réaliser des projets dans ces zones. Le wali a aussi annoncé que toutes les concessions feront l'objet d'un avis d'appel d'offres et seront mises aux enchères. Il y a lieu de signaler que la wilaya d'Oran dispose d'une réserve de plus de 1 million de mètres carrés, soit l'équivalent de 100 ha, répartis à travers 10 zones d'activités industrielles dont Béthioua, Boutlélis, Kessiba, Arzew et Misserghine. Ce potentiel est largement suffisant pour donner corps aux nombreux projets d'investissement à Oran. Oran, qui compte 18 zones d'activités, disposait, il y a quelques années, d'une réserve de 1,6 million de mètres carrés, dont 600.000 sont déjà affectés. D'autre part, toutes les opérations prévues dans le cadre de la réhabilitation des zones industrielles et des zones d'activités de la wilaya d'Oran ont été retenues et inscrites. L'éclairage, la voirie, l'installation de lignes téléphoniques, entre autres, figurent parmi les opérations retenues. «Ces dernières années, l'Etat a montré sa bonne volonté en ce qui concerne la réhabilitation de ces pôles industriels dans le but de les rendre plus attractifs», a affirmé une source de la société de gestion des zones industrielles, qui a précisé, qu'à titre de l'exercice 2006, l'Etat a débloqué une enveloppe budgétaire de plus de 143 millions de dinars pour la réhabilitation de la zone industrielle d'Es-Sénia, contre 183 millions de dinars totalisant le budget consacré à cette zone qui s'étend sur une grande superficie, durant la période allant de 2001 à 2003. Pour pallier ces manques et sensibiliser les promoteurs qui activent dans ces zones, des réunions ont permis de retenir une solution qui prévoit de les associer dans le financement des travaux complémentaires et de les organiser dans une structure qui sera chargée de la gestion de ces sites. Le wali a indiqué, également, que dans le but de préserver l'environnement, toutes les unités industrielles polluantes notamment les tanneries et les conserveries doivent se doter de stations de pré-traitement.