Le ministre de l'Education nationale, Aboubekr Benbouzid, conduisant une importante délégation de responsables centraux de son département ministériel, a effectué une visite d'inspection et de travail, ce samedi 20 janvier, dans la wilaya de Aïn-Témouchent, une tournée qui lui a permis de connaître sur le terrain l'état d'avancement des projets en cours (2 lycées, 4 CEM et 5 écoles fondamentales), et la situation de son secteur d'une manière générale. A Hassi El-Ghella, où il s'est attardé à suivre la présentation détaillée de tout ce qui a trait au volet pédagogique, les améliorations apportées et les taux appréciables réalisés dans les examens du baccalauréat, le ministre a demandé au directeur de l'éducation de lui présenter ce qui est programmé comme projets en cours de réalisation et ceux inscrits pour l'exercice 2009. «C'est ça qui m'intéresse le plus pour voir l'évolution des choses et comprendre les impacts réalisés», note-t-il à son égard. Là, le wali de Aïn-Témouchent, Bouderbali Mohamed, a jugé utile d'intervenir pour apporter les éclaircissements nécessaires souhaités par M. Benbouzid. Ce dernier a remarqué des disparités notables en termes de coût de réalisation des écoles fondamentales (base 5), des CEM et des lycées. Estimé à 21 milliards, le lycée Sidi Ben Adda a eu besoin de 4 milliards de centimes pour terminer les travaux engagés, selon l'autorité des équipements publics et du logement, qui a fait l'objet de sérieux reproches non seulement en matière de coût de réalisation, jugé le plus cher à l'échelle nationale, mais aussi dans le domaine de la qualité de la réalisation. «Nous sommes les derniers en terme de finition et c'est pour cette raison-là qu'on est un pays sous-développé. C'est l'argent du pétrole, disait-il aux élèves, et l'on a pas le droit de le gaspiller de cette manière». Il lança: « Si au départ, on m'avait dit que ce projet coûterait 21 milliards, j'aurais refusé. Si j'accepte, je me considère comme complice avec vous», en s'adressant au DLEP et au bureau d'étude à qui il avait demandé de reprendre toutes les insuffisances constatées. Sur le plan national, le ministre axe les grands chantiers sur les travaux d'étanchéité des établissements scolaires, la mise à la disposition des élèves d'équipements informatiques, de laboratoires, de bibliothèques, ainsi que la fourniture d'équipements de chauffage et des cantines scolaires. Une enveloppe de 60 milliards a été allouée au secteur de l'éducation pour des opérations de réajustement, note encore le ministre.