La salle de réunion de l'Assemblée populaire de la wilaya a abrité, les 26 et 27 du mois courant, un regroupement régional pour une concertation relative à l'examen et à la validation de l'étude de délimitation et de classement, de deux massifs montagneux. La première journée a été consacrée au massif montagneux Dahra, Zaccar et Chenoua, concernant 74 communes situées dans les wilayate de Mostaganem, Tipaza et une partie des wilayate de Chlef, Relizane et Aïn Defla. La deuxième journée, au massif montagneux de l'Ouarsenis, concernant 104 communes situées dans les wilayate de Tissemsilt, Tiaret, Médéa et une partie des wilayate de Chlef, Relizane et Aïn Defla. L'objectif était d'organiser une large concertation avec l'ensemble des partenaires, élus (APW et APC), walis, directeurs des exécutifs de wilayate, universitaires et chercheurs, chefs de daïrate, représentants des associations, chambres de commerce et d'industrie, agriculture, etc., sur un projet d'étude relatif aux deux massifs montagneux cités réalisée par deux bureaux d'étude, à la demande du ministère de l'Aménagement du territoire, de l'Environnement et du Tourisme et qui vise, après un état exhaustif des lieux, plusieurs plans - paramètres physiques, naturels (eau, sol, biodiversité, faune et flore, climat), population et démographie, accessibilité et mobilité (déplacements et transports), accès aux soins, éducation et formation, habitat - afin de qualifier et caractériser les zones et massifs dans une démarche systémique et prospective. L'objectif stratégique est de définir après avoir délimité et classé ces zones et massifs selon les paramètres liés à l'altitude, les pentes, les densités de la population et autres critères socio-économiques énoncés dans les dispositions de la loi relative à la protection des zones de montagne dans le cadre du développement durable. Après ces travaux, l'autre étape va consister en la définition des projets de règlement de l'aménagement de ces territoires fragiles et importants dans la croissance et le développement économique. Ce règlement doit définir les prescriptions liées à la vocation de ces zones, aux équipements qui permettent de les concrétiser et aussi l'implantation de ces équipements, d'occupation des sols pour un aménagement qui protège ces écosystèmes dans une vision durable et rendre ces zones attractives pour maintenir les populations et les inciter à retourner au niveau de leurs douars respectifs pour les propulser sur le chemin d'un véritable développement économique, social et humain. Les potentialités de ces zones ont été inventoriées dans les domaines économiques en particulier (nouvelles filières agricoles adaptées à ces territoires, la promotion touristique et quelques industries adaptées) tout en tenant compte de leur fragilité écologique et environnementale et surtout pour répondre aux attentes des populations actuelles et de demain pour un cadre de vie meilleur. Il a été bien précisé que c'est un processus qui démarre et se poursuivra avec toutes les parties prenantes, présentes lors de ces deux journées de travail et qui ont vivement salué l'effort du gouvernement et plus particulièrement du ministère de l'Aménagement du territoire, de l'Environnement et du Tourisme. La clôture des travaux a été faite par M. le Wali de Chlef et Mme Kharfi, directrice au ministère.