Une association de protection de la nature qui active dans la ville de Béchar tire la sonnette d'alarme pour ce qui est du silence prolongé des autorités concernées sur la détérioration et l'abandon des espaces verts et de loisirs existant à Béchar. Pour appuyer ses affirmations, elle citera à titre d'exemple la situation déplorable dans laquelle se trouve le jardin public communal. Autrefois un endroit d'enchantement et de repos pour les familles, à cause de sa faune et sa flore expérimentale, une parfaite beauté de la nature aujourd'hui devenue méconnaissable, servant de refuge aux marginaux, SDF et propice à toutes formes de criminalité. Cette situation s'est accentuée à cause des dernières intempéries. Le premier coup de boutoir assené à cet espace verdoyant, nous confie un responsable communal, a été une tentative de convoitise de ce lieu, initiée par des membres d'une ancienne APC de la ville qui trouvaient la vocation du jardin public contraire à leurs slogans archaïques. Depuis ce temps, plusieurs Assemblées se sont succédé à la tête de la commune mais aucune de ces instances élues n'a accordé un quelconque intérêt à l'amélioration de ce cadre de loisirs agréable. Les mêmes lacunes touchent également le jardin situé au quartier portant le nom du chahid Mrah. Ce merveilleux site a été amputé d'une grande partie de son espace pour la réalisation d'équipements publics malgré la réticence de plusieurs habitants portant ainsi atteinte au plan d'occupation des sols de ce quartier dûment approuvé (opposable à tiers, dit-on). Faudrait-il rappeler les instructions contenues dans la loi 07-06 du 13 mai 2007 relative à la prise en charge de la gestion, la protection et le développement des espaces verts. Ce texte législatif vise la préservation de la santé du citoyen, il offre un meilleur cadre de vie aux citoyens. Parmi les types d'espaces définis par cette loi, notamment, les jardins publics, etc. L'actuelle APC se penche dit-on sur le volet environnemental, ce qui implique fait-on remarquer la sensibilisation et la participation des citoyens et des associations de protection de la nature à ces discussions, en tenant compte des dispositions d'une part de l'article 84 du code communal et ceux de la loi 06-06 du 20 février 2006, d'autre part. Enfin avec un peu de bonne volonté, il n'est pas exclu le retour incha'Allah à un microclimat d'autrefois.