En dépit de tous les problèmes qu'elle avait connus en début du championnat, la JSMC s'est ressaisie sous la conduite de son entraîneur Farid Zemiti qui nous parle dans cet entretien du parcours de son équipe. Le Quotidien d'Oran.: La JSMC se trouve sur de bons rails après un début difficile... Farid Zemiti.: J'ai pris le train en marche, et ce à partir de la quatrième journée, alors que l'équipe était dans une situation difficile, et ce en raison d'une crise financière aiguë. Les joueurs boycottaient même les entraînements, ce qui se répercutait sur les résultats de l'équipe qui pointait à l'avant-dernière place au classement. En somme, le groupe accusait un grand retard dans la préparation. Q.O.: Donc votre mission n'a pas été du tout facile... F.Z.: Il a fallu remédier à cette situation. Après le règlement de l'aspect financier et la confiance retrouvée, j'ai augmenté la charge de travail pour rattraper le retard dans la préparation tout en travaillant l'aspect tactique. Q.O.: A présent comment analysez-vous le parcours de votre équipe ? F.Z.: Je dirai qu'on est revenus de loin. On a remonté la pente après des efforts et de l'abnégation. L'équipe pointe actuellement à la septième place au classement, à onze points du leader, ce qui nous pousse à nous surpasser. Toutefois, notre objectif demeure le maintien. Q.O.: Etes-vous satisfait de l'effectif ? F.Z.: Je possède une équipe dont le niveau est bon dans l'ensemble, son ossature repose sur des joueurs d'expérience comme Amalou et Kolli (défenseurs), Salah Eddine (g.b.), Tahar Ballou et Touati (attaquants) qui encadrent les jeunes du cru, lesquels donnent entière satisfaction. Aussi, j'ai un oeil sur la catégorie juniors. Q.O.: Est-ce que les conditions de travail sont réunies ? F.Z.: Tout est mis à la disposition de l'équipe. On a un staff dirigeant dévoué à son club qui renferme plusieurs disciplines. Je pense que la JSMC peut devenir un grand club, parce que Chéraga est un véritable vivier. Les autorités locales doivent mettre tout en oeuvre pour aider ce club.