Les habitants de Slatna, petite bourgade située à quelques encablures de la commune de Boufatis, chef-lieu administratif, vivent mal leur isolement. En effet, des habitants du village en question ont tenu à dénoncer cette situation. Ils affirment dans l'espoir d'attirer l'attention des pouvoirs publics, que «le transport public est totalement absent pour assurer la desserte sur Boufatis et Oued Tlélat, les deux principales destinations». De même, ajoutent nos interlocuteurs l'interdiction des transporteurs «clandestins» qui comblaient le vide découlant de cette situation et qui exigeaient 15 DA la place pour Boufatis et 50 DA pour Oued Tlélat, chef-lieu de daïra a accentué le problème, précisent nos interlocuteurs. Et ces derniers d'ajouter que les gens sont obligés de ne compter que sur leurs jambes pour au moins rallier Boufatis. Le même problème est vécu durement par les habitants d'El-Ouamer et, à un degré moindre, par ceux d'El-Gotni: deux localités dépendantes du même chef-lieu qui ne disposent que d'un seul «Karsan». Ce genre de problème, absence de transport public, même si les lignes sont accréditées par la direction des Transports est très récurrent sur certains axes où le souci de la rentabilité est constamment évoqué par les transporteurs qui préfèrent les axes porteurs que ces lignes de «bout de trajet». Tout un problème.