La population de Bordj Emir Abdelkader est privée de viande rouge depuis l'accession de ses membres à l'Assemblée populaire communale à cause d'une situation héritée des précédents conseils qui avaient cédé les anciens abattoirs à des particuliers pour servir d'habitation et par conséquent, soustrayant cet élément au contrôle des services de l'hygiène. D'ailleurs, pour défaut d'estampillage, de la viande a été saisie par des contrôleurs de la qualité. La suspension de cette activité a lésé tous les habitants de la commune, du producteur de cheptel au consommateur du produit à des prix largement abordables. Les autorités locales, conscientes du gel de ce potentiel vital en matière de débouchés et de ressources, conjuguent leurs efforts pour remédier à cette problématique en se conformant à la législation.
