L'administration de la direction de la formation professionnelle a rejoint cette semaine son siège, sis à la cité Nasr du chef lieu de wilaya, siège qui a été complètement rénové et restauré. A titre de rappel, lors des émeutes qu'a connu la ville de Chlef en mars 2008, plusieurs sièges de directions ont été saccagés. Parmi ces derniers, figure celui de la formation professionnelle. Selon M. Aimeur, directeur de ce secteur, les dégâts occasionnés s'élèvent à plus de 1 milliards 300 millions de centimes. Le secteur de la formation professionnelle dans la wilaya de Chlef compte 23 établissements dont une douzaine en préfabriqué. Lors d'un entretien avec notre journal, le directeur du secteur de la formation professionnelle au niveau de la wilaya de Chlef, M. Aimeur Nour-Eddine, nous indiquera que «conscients du danger qui plane sur la santé des stagiaires et du personnel, nous nous sommes lancés dans un vaste programme de remplacement des préfabriqués. Parmi ceux remplacés, jusqu'à ce jour, il y a les CFPA de Bou-Kader et de Oued-Fodda. Quant à ceux de Oued Sly et Abou Hassan, leurs réceptions sont prévues au cours du mois prochain. A propos des objectifs assignés à ce secteur, notre interlocuteur, en relèvera deux : «le premier, répondre aux préoccupations des jeunes en matière de formation notamment en diversifiant les filières, tout en rénovant les équipements devenus obsolètes (certains équipements datent de 1975), le second objectif, a trait aux conditions de travail et de séjour des stagiaires». A noter également qu'un projet d'un institut de gestion, destinés aux élèves de terminale a été retenu. Toutefois, le talon d'Achille de ce secteur névralgique, demeure incontestablement celui des formateurs. Il est évident que pour ces milliers de jeunes diplômés à la recherche d'un emploi, le savoir-faire à travers une très bonne formation demeure un atout indispensable pour «dénicher» un poste de travail. D'où l'intérêt de recruter des formateurs, qualifiés, ayant un niveau universitaire ce qui n'est malheureusement pas facile aujourd'hui.