En marge de la visite présidentielle à Arzew, le ministre des Affaires étrangères, M. Mourad Medelci, a indiqué que le diplomate algérien Ziane Hasseni sera fixé sur son sort le 26 du mois en cours, soit demain jeudi. Dans une déclaration à quelques journalistes qui l'ont questionné sur cette affaire, le ministre a souligné, que sur demande des avocats de M. Hasseni, le tribunal compétent s'est réuni en appel, il y a quelques jours, et retenu la date du 26 pour se prononcer. Visé par un mandat d'arrêt international émis en décembre 2007 par la France, M. Hasseni avait été interpellé le 14 août à l'aéroport de Marseille (sud-est de la France) puis inculpé de « complicité d'assassinat » dans le cadre de l'affaire du meurtre de Ali Mecili, 47 ans, assassiné par balles le 7 avril 1987 à Paris. Placé sous contrôle judiciaire, M. Hasseni, responsable du protocole au ministère des Affaires étrangères algérien, clame son innocence et affirme être victime d'une homonymie. Outre l'affaire du diplomate algérien, M. Medelci, s'exprimant sur la réouverture des frontières algéro-marocaines, a indiqué que pour le moment, ce dossier n'est pas à l'ordre du jour. Enfin, et concernant la position de l'Algérie vis-à-vis de l'Union pour la Méditerranée UPM, le chef de la diplomatie a affirmé que « nous sommes dans l'UPM, mais le constat et que cette union n'avance pas ».