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Cimetières cherchent réhabilitation
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 02 - 03 - 2009

Parmi les multiples attentes sociales dont la prise en charge ne peut être différée pour le long terme, car cela attente au coeur et à l'esprit même des Belabbésiens et autres personnes concernées, figure la réhabilitation des deux cimetières musulmans de la ville. C'est ce que vient-on d'apprendre au siège de l'APC. Car, depuis des décennies, la grande majorité des gestionnaires d'un mandat électoral, élus ou «désignés», ont régulièrement tenté de s'en occuper. Surtout cette année les heureuses conditions climatiques ont généré la poussée «d'herbes annuelles» au point où ces dernières ont dépassé un mètre trente centimètres et plus par endroits, occultant les tombes de ceux qui ne se sont plus de ce monde et dont l'attention ne concerne pas uniquement leurs proches. Ce qui est opportun, c'est l'élimination imminente, en cette période de l'année, de toutes ces herbes sauvages rendant hideux les lieux qui logiquement doivent être sacralisés... par les pouvoirs publics en première instance.
Sidi Bel-Abbès et Sidi Abdelkader, c'est de ces deux cimetières qu'il s'agit, n'ont nullement besoin de gros moyens, ni d'énoncé de fiches techniques et espérances lointaines, même si ces deux espaces le méritent amplement. «Ils n'ont pour l'heure besoin que d'un minimum», nous dit un groupe de citoyens rencontrés tout dernièrement lors d'un enterrement au cimetière de Sidi Bel-Abbès qui est situé au nord-ouest de la rivière de la Mekerra, presque symétriquement à celui de Sidi Abdelkader, situé lui au sud-est sur un monticule et traversé par une route depuis son extension forcée dans les années 80 quand les feus Ouhibi A. et Djellouli Abdelkader étaient aux commandes de l'APC.
En ces lieux sus-cités, le commun des visiteurs souhaite vivement que l'on plante des arbres tels le melia, ou des cyprès, ou le frêne pour garantir d'abord l'ombrage nécessaire pour les sites tout en évitant, indique un connaisseur, les types d'arbres aux racines dites «traçantes» qui après des années endommageraient les tombes. Ce qu'il faut, indique-t-on, ce sont des arbres à racines pivotantes pour réhabiliter les lieux où ceux qui ont regagné l'au-delà, le Dieu Eternel, méritent bien des égards de ceux investis d'une mission déterminée où ils ne pourront pas se voiler la face pour constater de visu ce qui est advenu en ces espaces respectueux où «la civilisation ne doit pas prendre le deuil». Et là, deux petites et brèves citations sont convoquées en ces lignes pour rappeler que par-dessus l'islam, cette religion qui nous unit, la communauté musulmane a bien droit à ce qu'on s'occupe sérieusement de ses cimetières.
Pour ce qui est de la première citation, l'on dira «je ne sais de plus noble mission que celle d'aider la nature à rétablir l'ordre qu'elle avait si bien choisi et que seule l'imprévoyance de l'homme qui l'a changé en véritable chaos». Quant à la deuxième, elle dit «ce n'est pas le climat, c'est le sol qui fait les destinées des empires, mais la nature dépend de la sagesse ou de l'incurie des hommes». Sidi Bel-Abbès et Sidi Abdelkader ont survécu, témoins de plusieurs siècles d'existence, en formant un monolithe national... martyrs, disparus, accidentés, emportés par la maladie, de tous ceux rappelés par Dieu qui n'ont pas besoin de renoncement des vivants que nous sommes, où plusieurs générations post-indépendance ignorent l'emplacement de plusieurs mausolées et cimetières d'antan. N'en parlons pas de ces multiples oratoires tels celui de Sidi Boudjemaa El Salah, Sidi Ali, aujourd'hui détruit, dans l'actuel Haï Badr, au sud de la ville, Sidi Bensekrane, dans un site communal, Sidi El Mokhtar à Haï Sakia El Hamra (ex-Faubourg Thiers), Sidi Bouazza, près de la Bremer, Sidi Mohamed dans le coeur de la Graba, peut-être Sidi Amar, qui fut d'ailleurs longtemps évoqué par feu Dziri Kadri, ou Sidi Yacine, lui aussi pérennisé par plusieurs artistes locaux. C'est dire à travers cela l'osmose qui existe entre l'artiste et sa ville ou sa cité.


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