La célébration hier de la Journée mondiale de l'eau, qui s'est tenue au palais de la culture Malek Haddad, a été l'occasion pour le wali de rappeler les enjeux stratégiques du précieux liquide et de souligner les énormes efforts consentis par les pouvoirs publics pour améliorer l'alimentation en eau potable de la population, ainsi que toutes les actions engagées pour atteindre une certaine efficacité dans la gestion de cette ressource vitale. On apprendra dans ce contexte «qu'une enveloppe financière de 600 milliards de centimes a été consacrée ces dernières années au secteur de l'hydraulique, permettant le renouvellement de 200 kilomètres de canalisations des réseaux AEP et d'assainissement». Aujourd'hui, le regard est résolument tourné vers le traitement des eaux usées, qui a la même importance que le dessalement de l'eau de mer. «En sus de la station de traitement des eaux usées qui existe à Hamma Bouziane, deux autres stations similaires seront réalisées à Constantine, l'une près de la nouvelle ville Ali Mendjeli, l'autre entre les localités de Didouche Mourad et Zighoud Youcef». Précisant à ce propos que «les cahiers de charges afférents à ces projets sont fin prêts et que leur réalisation serait d'une grande importance pour l'irrigation des champs agricoles de la région». Dans l'ensemble, le traitement des eaux usées vise aussi une épuration de l'Oued Rhumel, «où l'on pourrait pêcher du poisson dans l'avenir, comme cela se faisait dans le temps», lancera le wali. Mais pour arriver à ce stade, celui-ci ne manquera pas de souligner que «malgré tous les efforts engagés sur ce plan, beaucoup reste encore à faire». Notons que plusieurs communications figurent au programme de la célébration de cette Journée mondiale de l'eau, à l'exemple de celle traitant de «l'évaluation des ressources en eau superficielles dans les bassins versants frontaliers algéro-tunisiens», ou «les hydrosystèmes transfrontaliers : véritables gouvernance de l'eau et gestion conjointe», ou encore la communication sur le thème «vulnérabilité des eaux souterraines aux variables pluviométriques dans une zone semi-aride».