Khenchela-ville se noie de plus en plus de la densité et des tracasseries de la circulation qui, d'ailleurs, préoccupe responsables et citoyens d'une ville qui a connu un bond démographique important, exactement depuis 1984 lorsqu'elle a pris le rang de chef-lieu de wilaya. Le nombre de voitures en circulation attire spontanément le visiteur qui entre une première fois à la ville, où il est quasi-impossible de circuler aux heures de pointe ou de trouver une place de stationnement. L'exode rural, le boom démographique, le titre ou rang de wilaya sont les causes de cette situation. Elaboré en 2005, l'ancien plan de transport s'est avéré en contradiction avec les nouvelles données du chef-lieu de wilaya, en plein essor sur tous les plans. Sa réactualisation s'imposait donc par des réaménagements de routes pour une bonne fluidité de la circulation dans les grandes artères et, notamment, le centre-ville. Aussi, le phénomène des charrettes des commerçants ambulants aggrave la situation et dérange énormément toute la circulation. Un arrêté d'interdiction de circuler à l'intérieur du tissu urbain est une action urgente à saisir. Quant aux trottoirs, ils sont squattés par les commerçants ambulants et illicites, obligeant les piétons à circuler sur la route, encombrant en plus la circulation et provoquant des fois des accidents corporels. A cela, il faut rappeler l'adage «un délit non puni devient un droit absolu».