Les commerçants et autres opéra-teurs économiques affiliés à la CASNOS au niveau de la daïra de Mécheria, dont le nombre dépasse les 5.000 cotisants, d'après nos renseignements, ne sont pas encore au bout de leurs peines. En l'absence d'un service des recouvrements décentralisé au niveau de l'antenne de Mécheria, ces derniers continuent contre vents et marées d'effectuer le déplacement à Aïn Sefra (100 km), où se trouve le siège de wilaya de la CASNOS, pour s'acquitter de leurs cotisations. Cette situation, qui dure depuis l'avènement de la wilaya de Nâama en 1984, empoisonne la vie des assurés de cette caisse qui, faut-il le souligner, ne se bousculent pas au portillon de la CASNOS pour payer leurs obligations fiscales. L'installation dernièrement d'un chef de guichet au niveau de l'antenne de Mécheria pour justement faire démarrer le service des recouvrements a été accueillie avec une grande satisfaction par les assurés. «Mais depuis, les choses n'ont pas évolué d'un iota, nous confie le président de l'association des retraités de la CASNOS. Et d'ajouter : «Un local a été mis à la disposition de la CASNOS ainsi qu'un équipement informatique (serveur) pour les besoins des services de recouvrement et des remboursements des prestations médicales, mais jusqu'ici, les choses n'avancent pas alors que les assurés continuent de nourrir l'espoir d'un lendemain meilleur». «On est pas contre que le siège soit implanté à Aïn Sefra ou Nâama, affirme un assuré, mais l'essentiel est de décentraliser les services en contact avec le public, non seulement pour garantir le paiement à terme des cotisations, mais aussi pour éviter aux personnes âgées des épreuves difficiles. On imagine mal un vieil assuré, malade de surcroît, faire un déplacement de 100 km pour se faire délivrer par exemple un certificat de non-affiliation à la CASNOS».