Le risque d'effondrement du vieux bâti continue à hanter les esprits de nombreux habitants. Ainsi, un autre effondrement partiel vient de se produire au 13, Rue Zenagui Ali, dans le vieux quartier de Saint-Antoine. Il était 3 heures du matin, lorsque les huit familles occupant les lieux ont été surprises par un bruit violent. Pris de panique et encore sous le choc après le drame de 2005 qui a causé un handicap à un occupant des lieux, les habitants de l'immeuble se sont rués vers l'extérieur. Dans leur fuite, deux personnes se sont légèrement blessées à la suite de l'effondrement du mur de soutènement de la cage d'escaliers. Fort heureusement, leur vie n'est pas en danger. Hier, le constat était désolant. En plus de la cage d'escaliers, d'autres dégâts ont été enregistrés au niveau du premier étage de la bâtisse, plus précisément dans deux appartements où les murs se sont effrités. Ceci s'explique par la combinaison de deux facteurs qui sont les infiltrations d'eau et la chaleur, avance un père de famille. « Nous avons peur pour les jours qui viennent », affirme-t-il. Ainsi et en interpellant les plus hautes instances pour soulager leur calvaire, ces familles se disent terrifiées par cet énième effondrement survenu au niveau de cette habitation. Pour les familles, la situation est devenue insupportable en raison de la vétusté des lieux et il ne se passe pas un jour sans que des parties du toit où des murs ne s'écroulent, affirment-ils. Tout en souhaitant ne plus revivre ces moments d'angoisse, les sinistrés rappellent que leur immeuble a été déclaré « zone rouge » et que des promesses de relogement leur ont été données par les autorités locales à l'issue des sorties sur site des commissions chargées du dossier du vieux bâti. Las d'attendre, ces familles livrées à elles-mêmes espèrent qu'une solution sera prise dans l'immédiat.