Quelque 08 familles, habitant au 5, rue Ouadah Abdelkader dans le quartier de Saint Antoine, ont imploré l'aide des autorités locales de la wilaya d'Oran et ce, afin de leur permettre de bénéficier de logements décents, dans le cadre du relogement touchant les habitants du vieux bâti et en vue de les protéger du danger qui les menace. En effet, leur immeuble risque de s'écrouler à tout moment, notamment après les effondrements partiels que ce dernier a connus et dont le plus récent date du 04 mai dernier, selon les affirmations des habitants. Les occupants de l'immeuble ont donc interpellé l'aide des autorités de la wilaya et le wali à leur tête, afin d'envoyer une commission d'enquête, pouvant s'enquérir de la situation de l'immeuble et revoir ainsi leurs demandes de relogement vers de nouveaux logements sociaux locatifs, sachant que deux habitants seulement possèdent des actes de propriété. Les autres familles sont des locataires de l'office de promotion et de la gestion immobilière, OPGI. De nombreux pères de famille diront à ce sujet: «Nous vivons dans cet immeuble depuis de nombreuses années et sa construction date depuis l'ère du colonialisme et avec le temps, il a atteint un degré de vétusté très avancé. Il risque de s'effondrer à tout moment et nous n'avons plus le choix que de demander l'aide des autorités pour un prompt relogement. Pour éviter tout accident regrettable qui pourrait être engendré par un éventuel effondrement, notamment après les effondrements partiels ayant touché l'immeuble à plusieurs reprises, laissant les occupants des étages, dans un grand danger, vu qu'ils sont obligés d'emprunter des escaliers en bois pour accéder à leurs chambres.» Kacem El Houari, un père de famille ajoutera de son côté: «Nous avons déjà adressé plusieurs demandes aux autorités concernées pour se pencher sur notre situation dérisoire, et ce, depuis plusieurs années déjà, mais rien n'a encore changé.» Boulouiz Mohamed, un autre citoyen dira aussi: «Outre les risques des effondrements partiels, menaçant notre vie et celle de nos enfants, nous souffrons aussi du manque d'hygiène qui menace notre santé. Nous avons des toilettes que nous partageons par tous les habitants de l'immeuble qui risquent à tout moment de se retrouver dehors, dans le cas où les autorités ne prennent pas l'initiative de les reloger, sachant que les services de la sûreté, de la protection civile et même les agents des secteurs urbains sont au courant de notre situation, mais ne peuvent rien faire en notre faveur.» Les pères de familles ont aussi ajouté qu'ils avaient déposé des dossiers, pour bénéficier de logements sociaux, mais que rien ne leur a encore été attribué, et sur ce, ils lancent un appel aux autorités locales afin de mettre terme à leur souffrance qui dure depuis très longtemps.