Les autorités de la wilaya ont consacré une enveloppe de pas moins de 37 milliards de centimes pour la réhabilitation des plages connaissant des déficits en VRD, entretien et équipements divers. Les opérations ont fait objet d'une inscription au titre de programmes planifiés de l'Etat, à savoir les PCD et les PSD. Placés sous le sceau d'un service de qualité et de prestations environnementales, les travaux ont été axés sur un jet de 12 plages, dont 11 au plus devraient être concédées aux opérateurs privés, selon un cahier des charges définissant les tâches et missions des concessionnaires. Les réticences ont été élaguées par la commission de wilaya chargée de la saison estivale quant à l'ouverture de certaines plages à cause de leur enclavement ou de leur proximité avec les grands chantiers du pôle industriel. Tant mieux pour les communes concernées et tant mieux pour les estivants qui avaient l'habitude de s'y rendre chaque année. L'année passée, les recettes produites par la concession des plages n'ont rapporté que 15 millions de dinars, un montant qui reste en deçà des prévisions en rapport avec les dépenses publiques allouées par le Trésor public. Le mieux est d'arriver à équilibrer les dépenses et les recettes. Sur ce plan-là, beaucoup d'efforts restent à développer. L'année passée, l'ouverture de la saison estivale a été célébrée en grande pompe grâce à la contribution financière de sociétés nationales et étrangères oeuvrant en partenariat aux Sonatrach au niveau de la mégapole industrielle de la wilaya de Aïn-Témouchent. Qui va succéder Terga-plage cette année ? Tout l'intérêt est là et, à l'heure actuelle, les pronostiqueurs sont favorables pour trois candidats, Sbiat, Bouzedjar II et El-Wardania. Mais les plus avisés se prononcent pour Sbiat et Bouzedjar II. Un grand débat va certainement élever la concurrence de par la particularité de chaque site balnéaire, d'une part, et de la disponibilité de l'environnement actif en rapport avec les deux plages à se montrer coopérateur en vue de contribuer au financement des frais que génère l'ouverture de la saison estivale, d'autre part. La campagne est désormais ouverte pour la publicité. Qui dit mieux !