C'était le ras-le-bol général, hier, chez les habitants de la cité 525 logements dite des enseignants de Haï Khemisti. Dans un rassemblement organisé à l'entrée de la cité, les concernés ont tenu à dénoncer les taches noires qui enveniment leur quotidien, notamment l'état déplorable des routes. «Tous les accès qui mènent à cette cité ne sont pas goudronnés», a indiqué, hier, le représentant du comité de quartier, ajoutant que «la remise en état de la seule chaussée praticable n'a pas été faite depuis l'installation de canalisations des eaux pluviales. En plus de la poussière, nous sommes confrontés à la prolifération des moustiques, les décharges sauvages, dont une se trouve tout juste en face du CEM Nouar Kacem, l'absence de l'éclairage public et les odeurs nauséabondes que dégagent ces détritus et des caves inondées». Pour les habitants, cette situation est devenue insupportable, car même pour les ordures ménagères, ils sont obligés de faire des kilomètres pour les jeter. «Nous sommes privés de tout, même les taxis ne peuvent pas accéder à la cité en raison de l'état des routes», disent-ils. Tout en retraçant les démarches entreprises depuis 1987 pour essayer de régler les problèmes de la cité, les habitants se disent oubliés, voire lésés par les instances locales. En outre, ils ignorent toujours si leur cité relève du secteur urbain de Canastel ou de l'APC de Bir El-Djir. Selon les habitants de la cité, un rapport détaillé sur la situation sera adressé au président de la République.