« Notre cité est une cité oubliée », nous ont déclaré des enseignants résidant aux 783 logements, sis à Haï Khemisti, qui nous ont accosté en marge de la réunion syndicale du SNAPEST. Nos interlocuteurs n'ont pas caché leur étonnement devant cette situation et ne s'expliquent pas, disent-ils, « comment notre cité, située pourtant dans le prolongement du Millinium, soit ignorée par les autorités locales. Sinon comment comprendre que, depuis 1987, elle n'a fait l'objet d'aucun aménagement ? Les rues et ruelles ne sont pas bitumées. En ces journées de pluies, elles sont quasiment impraticables. Nous devons nous munir de bottes pour nous frayer un chemin dans cette boue. L'été, c'est la poussière qui envahit nos habitations vétustes et qui nécessitent plus que jamais leur réhabilitation. Le défaut d'éclairage public vient s'ajouter à notre calvaire quotidien. En effet, dès la nuit tombée, notre cité se trouve plongée dans le noir avec toutes les conséquences que cela peut engendrer, notamment l'insécurité des biens et des personnes ». Ces enseignants lancent, de ce fait, un appel aux autorités concernées pour qu'à l'approche de la tenue du GNL 16, leur cité, proche du palais des Congrès, fasse l'objet de réaménagement à l'instar des autres cités, objet, pour leur part, d'embellissement et de réhabilitation.