Le ministre de l'Education nationale, Aboubekr Benbouzid, et le ministre de l'Habitat, Noureddine Moussa, ont instruit les directeurs de l'éducation de wilaya et les directeurs de logement et équipements publics (DLEP) de suivre pas à pas l'avancement des travaux de réalisation d'établissements scolaires et d'accélérer la cadence de travail en optant pour le système d'équipe afin de livrer en temps voulu ces infrastructures scolaires. Nombre d'établissements accusent un retard dans leur réalisation, pouvant compromettre le bon déroulement de la prochaine rentrée scolaire. Le ministre de l'Education nationale, qui, en compagnie du ministre de l'Habitat, a ouvert les travaux d'une conférence de coordination du secteur de la construction et de l'éducation au lycée Hassiba Ben Bouali à Alger, détaillera lors de son intervention la situation d'avancement des projets d'établissements secondaires, moyens et primaires programmés pour accueillir les élèves lors de la prochaine rentrée. Des appréhensions autour des délais de réception des infrastructures scolaires pour la rentrée 2009-2010. Il s'agit de 361 écoles primaires, 396 établissements moyens et 138 lycées qui sont attendus pour la prochaine rentrée des classes. Le ministre précisera que le taux de réalisation des travaux dans le moyen varie entre 20% et 50% dans 64 projets. 71 autres établissements affichent un taux de réalisation se situant entre 50 et 70%, tandis que 129 autres établissements sont à un taux variant entre 70 et 95%. Pour ce qui est des lycées, l'on indique que 42 projets de lycée connaissent un taux de réalisation se situant entre 20 et 50%. 38 autres, entre 50 et 70%, alors que 70 lycées sont en voie d'achèvement (entre 70 et 95%). En ce qui concerne les établissements primaires, le ministre relèvera plutôt une planification qui n'est pas toujours efficiente, car, selon lui, des écoles dans des wilayas (Tizi-Ouzou, Béjaia, Alger, entre autres) ont été fermées faute d'élèves au moment où dans d'autres établissements l'on recourt à la double vacation, «une situation anormale», a-t-il indiqué. Noureddine Moussa expliquera pour sa part que les retards enregistrés sont dus à de nombreux aléas (fluctuation des prix et disponibilité des matériaux de construction... ). Il indiquera que les coûts initiaux de ces projets seront réévalués. Sans donner plus de détails, il dira que ces établissements seront livrés avec une «rallonge de deux mois par rapport au délai convenu».