Pour leur première «consultation» publique, les médecins spécialistes du secteur privé, réunis depuis peu sous la bannière d'une association récemment agréée à Relizane, ont judicieusement choisi de consacrer la journée scientifique, organisée à l'hôtel Mina jeudi dernier, aux risques radiologiques en milieu médical, un baptême de feu rendu possible et parfois «cognitif» pour les praticiens eux-mêmes par l'apport des directeurs et divisionnaires du CRNA (Centre de recherches nucléaires d'Alger) qui ont illico, prêtant ouïe et sens au discours inaugural du Dr Rebhi, le président, chirurgien de grande renommée, entamé tour à tour leurs interventions allant des notions essentielles sur les rayonnements (M. Mahrez Bouchefer) à leurs effets sur la santé humaine (Dr Bensadok), aux moyens de radioprotection (Dr Abdelwaheb) durant la matinée, à peine interrompus par l'arrivée du wali M. Boukarabila justifiant une pause-café très opportune. La séance de l'après-midi aura permis aux autres spécialistes M. Bouchefer à nouveau, M. Chelbani du commissariat à l'énergie atomique et notamment à Brahim Ghoul en deux parties de débattre du fond de la question: sources des rayonnements en milieu médical, réglementation et dispositif de radioprotection où il fallait savoir que la radioactivité est un phénomène naturel, redisait M. Krim Arbi Ahmed, sympathique chargé de la communication, qui a balayé d'une main l'existence de cas concrets de rayonnements, expliquant que le transfert des générateurs nucléaires des appareils de radiologie, d'une durée de vie tributaire de leur fréquence d'utilisation allant jusqu'à 50 années parfois, est du seul ressort du CRNA et aboutira à un cimetière d'enfouissement dans l'Algérois, préférant extrapoler vers les risques industriels citant Saragosse, cas d'étude entre autres exemples de contamination touchant faune et flore.