C'est, en présence d'une forte délégation de secrétaires nationaux de l'UGTA, que s'est tenu récemment un mini-congrès en vue du renouvellement de la composante de l'exécutif du bureau de wilaya UGTA. En effet, ce fut dans le luxueux hôtel Matares de Tipaza, qu'a eu lieu ce mini-congrès, qui a regroupé l'ensemble des secrétaires généraux UGTA communaux et territoriaux de la wilaya de Tipaza. Outre la présence de ces représentants syndicaux qui furent accompagnés de l'ensemble des membres de leurs conseils communaux, ce mini-congrès a été rehaussé par la présence de Messieurs Guettiche, Hadj et Saguer, de secrétaires nationaux qui s'étaient déplacés d'Alger pour la circonstance. Mais, pourquoi cette présence nationale pour le moins exceptionnelle ? Des sources syndicales nous ont affirmé que le niveau central a décidé de mettre fin au suspense qui régnait depuis la fin du mandat de l'instance exécutive de wilaya UGTA, c'est-à-dire depuis 2008. Ainsi, ce furent deux grandes figures syndicales qui furent reconduites à la tête de l'exécutif de wilaya, en l'occurrence M. Kadri Djamel en qualité de secrétaire général et M. Benamirouche Belkacem placé aux commandes de l'information au niveau de la wilaya UGTA. Cette élection a vu l'émergence d'autres cadres syndicaux en l'occurrence M. Souilah El-Madani, chargé de l'administration et des finances, M. Tamaazouzt Abdelkader, chargé des affaires sociales et des conflits, et enfin M. Benchehida Mohammed, chargé de la législation. Le monde du travail dans la wilaya de Tipaza reste miné par des problèmes de fond, à l'instar de l'impressionnant dossier de l'entreprise TONIC, qui regroupe plusieurs milliers de travailleurs, mais aussi, le problème qui existe au niveau de la biscuiterie turque de Cherchell. Faut-il noter aussi, que la récupération par l'Etat de plusieurs milliers d'hectares de terres agricoles provenant des ex-EAC reste un autre facteur d'inquiétudes et de préoccupations, sachant que le foncier agricole devra laisser la place aux milliers de projets sociaux et économiques et aussi à la réalisation des centaines de milliers de logements. Aussi, les milliers d'emplois du bâtiment, qui revenaient de fait aux nationaux, sont grignotés peu à peu par une main-d'oeuvre chinoise à très bon marché et spécialisée. Autant de soucis pour le nouvel exécutif UGTA, qui ne saurait rester les bras croisés. Des départs ont été enregistrés au niveau de l'exécutif UGTA, mais qui restent cependant étonnants.