Onze points noirs en matière de circulation, sur les trente points recensés, seront pris en charge en urgence, indiquent les services de la direction des travaux publics. Parmi ces passages qualifiés de «dangereux», figure en pole position la route d'El-Ménia, connue par les Constantinois sous le nom de «descente de la mort», tristement réputée pour les accidents mortels qu'elle ne cesse d'enregistrer depuis plusieurs années. A ce niveau, la DTP prévoit la construction d'un grand giratoire, une sorte de trémie qui devrait réguler la circulation et freiner quelque peu les ardeurs des automobilistes trop pressés. Volontairement scindée en deux tronçons par ce ralentisseur, la descente sera, dit-on, certainement moins meurtrière sur cet axe qui relie Constantine à Hamma Bouziane et toutes les villes côtières de l'Est. Pour cet ouvrage, nous apprend M. Djeha Abdeldjalil, responsable du réseau routier, une enveloppe de 600 millions de centimes vient d'être dégagée par la direction des travaux publics. La DTP envisage par ailleurs de conforter le parapet en pierre de taille qui longe la corniche reliant le chef-lieu de wilaya à la petite localité de Békira, souvent détérioré par des voitures qui ont raté le virage. Vétuste, quasi inexistant par endroits et long de 3 kilomètres environ, il surplombe d'une centaine de mètres les gorges du Rhumel. Il a été à plusieurs reprises franchi par des véhicules et souvent aussi par des poids lourds, causant la mort de plusieurs personnes et des dégâts matériels inestimables. Dans le chapitre du bitumage, la DTP prévoit dans son programme annuel un tronçon de 7 kilomètres reliant Hamma Bouziane à Mila, un second à Aïn S'mara (5 km), un troisième dans la commune de Béni H'midène (10 km) et enfin un quatrième et dernier tronçon à Aïn Tin (5 km). Les quatre réalisations, considérées comme prioritaires, sont actuellement en chantier pour une enveloppe globale de 22 milliards de centimes. Avec la résorption des points noirs et le bitumage des tronçons défectueux, une troisième opération est prévue. Elle concerne la signalisation à parfaire ou à refaire sur un réseau routier de 242 kilomètres. Pour la signalisation horizontale et pour une meilleure lecture de la route, toutes les bandes routières seront repeintes, alors que pour la signalisation verticale, toutes les plaques de signalisation métalliques seront remplacées par des plaques neuves. Cette opération de signalisation coûtera 1 milliard de centimes et toutes les opérations énumérées devront être terminées avant décembre 2009, précise notre interlocuteur. Chetaïbi