Presque la totalité des clubs de Sidi-Bel-Abbès butent sur un sérieux handicap, à savoir la non-disponibilité d'une aire de jeu convenable. Il faut savoir que l'OPOW du 24 Février n'est pas ouvert à la pratique de masse car réservé au club phare de la ville, l'USMBA. En conséquence, cinq clubs, avec toutes leurs catégories, sont contraints de se replier sur le vieux stade des trois Frères Amarouche, ce qui crée évidemment un casse-tête en ce qui concerne les créneaux à partager équitablement. Il y a bien le stade du quartier Larbi Ben M'hidi, mais il n'est pas encore homologué, car les travaux entrepris ne sont pas encore achevés. On parle de la prise en charge d'autres aires de jeu pour les rendre «homologables», mais ce n'est pas pour demain. Les athlètes, principaux concernés, estiment que dans ce domaine c'est un véritable recul qui les pénalise. Au sein de l'APC du chef-lieu, les bonnes intentions sont évidentes, mais il existe des priorités dans le volet des doléances exprimées par les uns et les autres. A Sidi-Bel-Abbès, les cinq clubs, faute de domiciliation officielle, sont des SDF, ce qui les oblige à se rabattre sur les localités limitrophes hors de la ville, tantôt à Sidi Brahim, tantôt à Boukhanéfis ou à Tessalah. Au-delà du handicap sportif, c'est un véritable problème subi par ces clubs qui accueillent la grande masse juvénile. Les dirigeants, entraîneurs et joueurs espèrent que leur cas sera pris en considération par les responsables compétents. Il y va, bien sûr, de l'avenir de cette jeunesse et de la pratique de masse.