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Sécurité routière, une question d'éducation aussi
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 17 - 08 - 2009

Les accidents de la route en Algérie sont devenus un phénomène social extrêmement menaçant pour la sécurité publique. Le drame de Ghazaouet, où deux familles ont été décimées ce week-end, interpelle autant les automobilistes, la société civile que le gouvernement. Car il est inconcevable que la vie des Algériens soit à ce point menacée sans que l'Etat intervienne pour mettre un terme à ce massacre qui broie la vie de centaines d'Algériens chaque semaine. Les chiffres sont têtus : au 1er trimestre 2009, plus de 170 personnes sont mortes sur nos routes. En 2008, plus de 2.000 personnes ont perdu la vie dans des accidents de la route, alors que le nombre de blessés doit être multiplié par 10. Du 1er au 7 août derniers, 57 personnes sont mortes et 1.017 autres ont été blessées dans des accidents de la route à travers le territoire national.
Cela s'appelle une hécatombe, un massacre, une boucherie, et les termes ne sont pas assez forts pour désigner une guerre sanglante qui se livre à chaque minute sur nos routes. Au-delà des pertes humaines, irremplaçables, il y a également les dégâts économiques que ces sinistres engendrent, entraînant des pertes financières de plus de 100 milliards de dinars au 1er trimestre 2009. Suffisant pour construire dix lycées, des châteaux d'eau et viabiliser des routes de montagne. Non ! Le danger est devenu une question de sécurité nationale, et réprimer les excès de vitesse par des retraits de permis de conduire nous fait rire. Oui, parce que généralement, c'est l'Algérien lambda qui se fait attraper dans un barrage improvisé, et le nombre de retraits de permis viendra ensuite grossir ou noircir un bilan de la sécurité routière.
En fait, les mesures coercitives et la lutte contre l'insécurité routière ne se mesurent pas en terme de retraits de permis de conduire, mais à faire appliquer tout simplement le code de la route et le code de la circulation de certains types de véhicules. Comment interpréter le fait que des camions semi-remorques, des engins avec des attelages spéciaux, hautement dangereux, circulent librement sur nos avenues et nos boulevards urbains, sans que les chargés de la sécurité routière interviennent ! Ben oui ! On voit tous les jours des semi-remorques circuler en plein centre-ville, à Oran comme à Alger ou Sétif, sans que cela fasse «tilt» dans la tête de qui que ce soit. Devant la dangerosité de la situation, il faut, hélas, appeler un chat un chat ! Que fait un semi-remorque dans une zone urbaine ? Certes, le ministère des Transports a décidé de sévir autrement contre les «fautifs», un peu plus fermement que par le passé. Mais que valent ces mesures, un retrait de permis de plus d'une année, quand l'irréparable s'est produit ? Rien, évidemment !
Car il s'agit d'une chose que beaucoup d'Algériens, et notamment les chauffeurs de poids lourds et certains jeunes automobilistes, n'ont pas et que les responsables du ministère des Transports n'ont pas pris en compte : nous manquons, à tous les niveaux, cruellement d'éducation, sur la route ou en dehors. Réglons ce problème, et nous aurons réussi à gérer notre sécurité routière.


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