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Fruits et légumes: Des prix fous, fous !
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 01 - 10 - 2009

Sur les étals des vendeurs de fruits et légumes, ne cherchez plus le poireau. Sa dernière apparition remonte au mois de Ramadhan où il affichait 180 dinars pour un produit de qualité médiocre. Mais si vous tenez à votre potage ou votre bouillon du dîner, vous avez le choix entre carotte (70 dinars), courgettes (90 DA) et tout ce qui va avec ce breuvage de la nuit tant recherché par les malades ou la frange du troisième âge.
Du côté du marché Bettou, un site réputé pour sa cherté, tout le monde se plaint mais tout le monde achète ! «Lorsque votre pension ne dépasse pas les dix mille dinars, comment faire pour ramener à la maison de quoi satisfaire huit personnes dont cinq adultes ?», se lamente cette vieille femme mais qui finit quand même par se décider pour ses deux kilos quotidiens de pomme de terre. Alors que le féculent affichait hier 60 et 65 dinars, pas de tomates dans le panier de la ménagère pour la journée, même si ce produit est passé de 70 à 60 dinars ces dernières 24 heures.
La salade (100 DA) et le brocoli (120 DA) continuent de se pavaner tout près des haricots verts (80 DA) alors que les haricots à égrainer se sont figés à 240 dinars au beau milieu de tous ces légumes bien en dessus des bourses moyennes. Cernés par une armée de mendiants qui ne se contentent plus d'une pièce mais exigent du poulet ou un morceau de viande, tous ces clients potentiels vont faire plusieurs fois le tour de tous les étals avant de se décider à délier leur maigre aumônière pour le «strict minimum». Avec la pomme de terre, ce produit vital, le poivron vient occuper la seconde place dans cette hiérarchie des produits de première nécessité. Au marché Bettou (ex-Ferando), le poivron doux est proposé à 60 dinars alors que sur la route d'El-Khroub au lieu-dit Sissaoui, des camionnettes pleines à craquer proposent ce même produit à 25 dinars ! Cette marchandise qui a littéralement inondé le marché à Constantine provient des petits potagers de la région de Jijel et d'El-Milia, qui serait cédée à raison de dix dinars le kilogramme. Pourquoi donc cette marge bénéficiaire de 50 dinars et plus ? «Après les alibis du mauvais temps, du coût du transport, des frais de stockage, ceux du Ramadhan, quelles histoires vont encore chercher ces commerçants pour nous faire avaler leurs couleuvres de ce début d'automne ?», s'interrogent des citoyens.
Du côté de Souk El-Acer réputé marché du pauvre, un fait mérite d'être relevé: tous les marchands de légumes ont cédé progressivement leur place à des marchands de fruits, une activité a priori plus rentable et avec moins de contraintes. Mais malgré cela, les légumes sont beaucoup moins chers ici qu'à Ferando alors qu'au centre-ville, le marché Boumezzou fait la part des choses en affichant des prix plus acceptables par rapport à Ferando. Pour tous ces pères de familles nombreuses et toutes ces petites bourses, dix dinars glanés par kilogramme, c'est toujours un «plus» notable dans le décompte final d'un carrousel qui va durer trente jours... par mois !


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