A l'appel de leur syndicat, les travailleurs de la résidence universitaire 1.000 lits (IGCMO) entament, depuis hier, une grève illimitée pour inciter les responsables du secteur à prendre en charge leur plate-forme de revendications. Les travailleurs, qui ont fermé l'accès à la résidence, affirment qu'ils assurent le service minimum pour ne pas pénaliser les étudiants venus de différentes wilaya de l'Ouest. Les quelque 140 travailleurs de la résidence, qui se sont rassemblés à l'entrée de la cité, ont appelé les responsables au dialogue en vue de trouver une issue au problème. «Nous sommes prêts à aller au bout de nos revendications et la suspension de la grève n'aura lieu qu'une fois nos revendications satisfaites», assurent les représentants des travailleurs, précisant au passage que les portes du dialogue restent toujours ouvertes. « Malgré le débrayage, nous réitérons notre disposition au dialogue et à toute proposition qui sert l'intérêt des travailleurs et de notre résidence», soulignent les syndicalistes. Dans un communiqué rendu public hier, la section syndicale indique que la décision de recourir au débrayage intervient à l'issue d'une réunion tenue le 27 septembre regroupant le syndicat, en présence du représentant de l'union de wilaya de l'UGTA. Les travailleurs, qui viennent d'adresser une correspondance au directeur général des oeuvres universitaires, insistent sur la nécessité de l'envoi d'une commission pour un constat de visu. Parmi les revendications, les travailleurs citent les conditions d'affectation des travailleurs, la non-application du règlement intérieur de la cité, la régularisation de la situation des travailleurs, des changements au niveau des responsables du service du personnel, la dotation des travailleurs en habillement et en nouvelles cartes professionnelles, faire participer le partenaire social dans les décisions qui concernent la résidence, les primes de scolarisation des enfants des travailleurs, entre autres. Pour conclure, les représentants syndicaux affirment qu'il continueront à assurer le service minimum, en attendant les décisions de la direction.