Les matches se suivent et se ressemblent pour la formation phare de la ville de Maghnia qui n'arrive plus à gagner, même à domicile. Le club souffre au plus haut point. Pourtant, la composante est la même que la saison écoulée, où l'Ittihad a frôlé de justesse l'accession. Le club a besoin d'un nouveau souffle et d'un sang neuf à même de le propulser en avant. Actuellement, rien ne tourne et avec l'état d'esprit qui prévaut, la situation risque de se dégrader. Le changement est impératif à tous les niveaux. Le coach actuel, Mohamed Mansouri, appelé à la rescousse après le départ de Kamel Zemani, n'est pas en mesure de redresser la barre tant que le club n'est pas dirigé par un homme de la trempe de l'ex-président Boualem Laâlem, que tous les supporters réclament à nouveau, car ils voient en lui l'homme de la situation. «Qu'on le veuille ou pas, l'IRBM a besoin de cet homme», clament les supporters. Sur le plan financier, la section football s'est taillé pourtant la part du lion en s'octroyant la bagatelle de 1 million de dinars juste à la veille du coup d'envoi de la saison. Et aux dernières nouvelles, l'APC vient de rajouter au club une rallonge financière de 370 millions de centimes comme subvention supplémentaire. Les mauvais résultats enregistrés jusque-là ont poussé le public à bouder leur équipe, et ce malgré le départ de l'ex-entraîneur Kamel Zemani dont une grande partie des supporters réclamaient la démission, vendredi dernier, à l'occasion du match face au WAM. Si aucune solution ne se profile à l'horizon, le club risque de rater simplement son objectif, à savoir l'accession. Les pouvoirs publics doivent réagir, car l'IRBM se trouve à la croisée des chemins.