«Les mécanismes ou mesures d'encouragement et d'appui à la promotion de l'emploi doivent être exploités en faveur du citoyen», a souligné hier le wali de Constantine dans une allocution prononcée à l'occasion de l'ouverture d'une journée d'information sur le thème en question. En présence de la directrice générale de l'Agence nationale de l'emploi (ANEM), des responsables locaux de cet établissement, des représentants de la CNAS et des impôts, ainsi que d'un parterre d'opérateurs économiques, le wali a appelé les jeunes à retrousser les manches en prenant option pour les différentes formules lancées par l'Etat, en l'occurrence le contrat d'insertion des diplômés (CID), le contrat d'insertion professionnelle (CIP), ou le contrat formation insertion (CFI). «L'offre en matière d'emploi est très forte à Constantine, où de grands projets structurants sont engagés dans le cadre de la modernisation de la ville», relèvera-t-il. Le directeur régional de l'ANEM confirmera cette tendance en affirmant que «plus de 9.800 postes de travail ont été créés ces derniers mois à Constantine». Aujourd'hui, à la faveur des textes édictés par la loi n° 06.21 du 11 décembre 2006, ou relativement aux termes d'incitations fiscales à la création de l'emploi contenus dans la loi de finances complémentaire 2009, le marché de l'emploi devrait connaître des jours meilleurs. A condition, bien sûr, que les opérateurs économiques s'intègrent dans ce nouveau dispositif, qui veut au préalable asseoir une gestion saine et transparente, comme le soulignera la directrice générale de l'ANEM, qui a relevé lors de son intervention que «l'emploi n'est pas une affaire propre de l'ANEM, mais tous les opérateurs sont invités à se rapprocher de cet établissement, qui possède un potentiel de jeunes pouvant faire avancer les projets en exécution». En tout cas, conformément aux dispositions de la loi 06/21 du 11 décembre 2006 et du décret 07/386 du 5 décembre 2007, tout employeur qui recrute un demandeur d'emploi pour une période de 12 mois bénéficie d'un abattement de 20% sur le taux de cotisation de la part patronale. Cet abattement est de l'ordre de 28% lorsque l'employeur recrute un primo-demandeur d'emploi, et 36% pour chaque recrutement dans la région du sud et des hauts-plateaux. «Ce dispositif est mis en place pour favoriser l'insertion professionnelle des jeunes dans le monde du travail», en conviendront tous les intervenants lors de ce regroupement d'information et de sensibilisation.