La perpétuité a été requise hier par le représentant du ministère public contre l'accusé qui a comparu devant le tribunal criminel pour une affaire d'homicide volontaire, une affaire qui revient devant le tribunal après cassation du premier verdict rendu en 2007, condamnant l'accusé à 20 ans de réclusion criminelle. Les fait remontent au mois d'avril de l'année 2006, précisément dans la nuit du 6 au 7, lorsque fut découvert le corps de la victime, un jeune âgé de 25 ans, jeté près de la route entre Chelghoum Laïd et Oued Athmania. Le corps de la victime portait des traces d'une mort violente, poignardé avec un objet contondant au cou, trois fois au coeur puis au ventre. Les investigations qui seront déclenchées à la suite de cette découverte mèneront vers l'arrestation de l'accusé, un homme âgé de 60 ans, qui, selon plusieurs témoignages, a été vu en compagnie de la victime dans l'après-midi du jour du crime. D'autres témoins le confondront en assurant que l'accusé et la victime entretenaient des relations assez étroites et qu'un problème devait existait entre eux, un différend probablement lié à une affaire d'argent, «car la victime l'a évité une fois, lorsqu'elle l'a vu s'approcher dans un véhicule», comme en témoignera l'un de ses proches. Toutes les pistes semblaient indiquer une implication de l'accusé dans cet homicide, mais ce dernier niera tous les faits qui lui sont reprochés. Il clamera son innocence, affirmant que sa relation avec la victime se limitait au transport de ce dernier à l'aide de son véhicule personnel vers les marchés, car l'accusé faisait fonction de taxieur «clandestin». La défense axera ses plaidoiries sur l'absence de preuves matérielles incriminant son mandant et demandera sa relaxe pure et simple. Au bout des délibérations, le tribunal criminel confirmera la première peine et condamnera l'accusé à 20 ans de réclusion criminelle.