Le projet relatif à la réalisation du périmètre d'irrigation dont le démarrage des travaux remonte au mois de septembre 2004 enregistre un retard considérable. En effet, dans son rapport, la commission de l'agriculture et des forêts relevant de l'assemblée populaire de la wilaya n'a pas manqué de déplorer ce retard qui risque d'hypothéquer la concrétisation de cet important projet qui, faut-il le souligner, constitue un cheval de bataille des autorités locales afin de prendre en charge la question agricole dans une wilaya recelant d'énormes potentialités dans ce secteur qui semble être l'une des priorités des pouvoirs publics notamment avec l'application du PNDRA. Le rapport en question souligne par ailleurs que le taux de consommation des crédits de payement de ce projet dont le montant global est de l'ordre de 332 milliards de centimes n'a pas dépassé les 72% et que les travaux de sa réalisation traînent encore alors que la durée de sa réalisation a été fixée à trente mois. Une situation qui pénalise lourdement les agriculteurs de la wilaya. Décortiquant ce projet dont la mise en service tarde à avoir lieu, le rapport de ladite commission attribue ce retard à un certain nombre de facteurs dont entre autres la gestion centralisée de ce projet et son énigmatique étude de réalisation qui a duré. Une lenteur qui a porté un sérieux coup au démarrage des travaux. La commission a également estimé que l'entreprise chargée de la réalisation de ce périmètre d'irrigation destiné à l'irrigation de 4.885 hectares de la plaine de Taher, El-Kennar, Kaos, Chekfa a du mal à tenir ses engagements à savoir la réalisation de ce projet vital conformément aux délais de 30 mois. Un état de fait qui doit interpeller les responsables du secteur de l'hydraulique qui doivent revoir le mode de fonctionnement de certains projets colossaux et l'exigence des critères rigoureux dans l'attribution de ce genre de marchés pour mettre fin aux bricoleurs du coin.