« Des efforts colossaux sont consentis par la mairie pour une prise en charge efficiente du ramassage des déchets ménagers. Nous avons même créé un service d'après collecte, pour prendre en charge les déchets jetés après le passage des camions de ramassage», nous a déclaré Laib Hafid, vice-président en charge de l'assainissement et de l'environnement au niveau de l'APC de Constantine. Mais même si c'est le cas, soutiennent de nombreux citoyens, les résultats sur le terrain laissent à désirer: «la ville reste quand même sale et les immondices jonchent beaucoup de rues de la ville». M. Laib Hafid souligne que «les agents de la commune font leur travail, mais ce que nous souhaitons et nous attendons de tous les habitants, c'est une implication civique intégrale avec le respect au moins des horaires de passage des camions d'assainissement car, ajoute-t-il, la propreté de la ville est l'affaire de tout un chacun». A propos du schéma directeur de ramassage des ordures au niveau de la ville, notre interlocuteur dira «que ce dernier est en fait un document officiel qui est visé par le ministère de l'Environnement, et il est actualisé en fonction des nouvelles donnes». C'est comme le plan directeur d'aménagement urbain (PDAU), dont sont dotées toutes les grandes villes. Sur un autre chapitre, l'élu de l'APC nous apprend que le coût global annuel de la gestion du ramassage des déchets ménagers revient à la commune entre 24 et 26 milliards de centimes. Et d'ajouter que mis à part le centre-ville, la cité Bellevue et Boussouf, qui sont pris en charge par la commune avec des moyens assez consistants (21 bennes tasseuses et 20 autres camions), les autres secteurs sont concédés à des entreprises privées. Pour les ruelles étroites de la vieille ville qui sont inaccessibles aux véhicules, indique M. Laib, 5 baudets sont mobilisés pour l'enlèvement des déchets. Revenant sur la sensibilisation des citoyens pour leur implication dans la préservation de leur environnement, notre interlocuteur dira que «nous comptons beaucoup sur le mouvement associatif que nous rencontrons, et surtout les comités de quartiers, pour une approche de proximité afin d'inculquer de nouveaux comportements civiques, et pourquoi pas une culture de la propreté environnementale».